À Beyrouth, jeudi 14 octobre, des manifestations des mouvements chiites Hezbollah et Amal ont dégénéré faisant 7 morts et 32 blessés dans le quartier de Tayouné, ancienne ligne de démarcation chiite-chrétienne. Ils protestaient contre le juge en charge de l’enquête sur l’explosion du port de Beyrouth le 4 août 2020. Les forces de l’armée ont été déployées, mais ces événements font craindre un retour à la guerre civile comme en 1975. Les explications d’Agnès Levallois, vice-présidente de l’Institut de Recherche et d’Études Méditerranée-Moyen Orient et maître de recherches à la Fondation pour la recherche stratégique (FRS).
Ecraser Rafah constitue l’ultime étape de cette stratégie de liquidation afin que les Gazaouis quittent en masse leur territoire
L’offensive contre Rafah sert la stratégie israélienne menée par Nétanyahou : se débarrasser de la question palestinienne en rendant invivable la bande de Gaza et en poussant les Gazaouis à fuir le territoire.