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L’État de Palestine reconnu par trois pays européens: qu’est-ce que cela implique?

Reconnaître un État implique de renforcer ses relations bilatérales, par exemple d’établir une ambassade ou un consulat, ou encore d’accorder une immunité diplomatique à sa délégation. Au niveau politique, ces pays occidentaux disent enfin, en raison de tout ce qui a pu se passer dans la région, qu’il est nécessaire d’arriver à une solution politique pour mettre fin à cette guerre, en imaginant le jour d’après.

Il s’agit donc d’un outil diplomatique pour mettre en place la seule réponse possible au conflit, selon les trois pays : une solution à deux États. La reconnaissance d’un État palestinien est la pierre angulaire sur laquelle la paix doit être bâtie, comme l’a affirmé le Premier ministre irlandais ce mercredi. Aujourd’hui, nous disons que nous reconnaissons l’État d’Israël, nous reconnaissons son droit à exister en paix et en sécurité dans des frontières reconnues internationalement, et reconnaître l’État de Palestine envoie le message qu’il y a une alternative viable au nihilisme du Hamas. Il s’agit d’un pas en avant très important aujourd’hui pour l’Europe, puisque ces trois reconnaissances renforcent la visibilité du peuple palestinien au coeur de l’espace géopolitique occidental. Un espace qui leur est d’habitude plutôt hostile, car historiquement allié avec Israël. Elles envoient un autre message important : l’unanimisme du bloc occidental est fissuré.

La France a des positions claires, mais semblent toutefois dans la réserve quand il s’agit de reconnaître l’État palestinien, sans doute en raison de pressions de ses alliés américains ou par peur des réactions de certains partis politiques.

Jean-Paul Chagnollaud, présidentn de l’iReMMO.

ÉDITO

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Annulation du colloque « La Palestine et l’Europe »: une « grave atteinte aux libertés académiques »

10 novembre 2025

Un important colloque «La Palestine et l’Europe: poids du passé et dynamiques contemporaines» devait avoir lieu au Collège de France en collaboration avec le Carep. Sur pression du ministre de l’enseignement supérieur, répondant à des injonctions de la Licra, l’administrateur du Collège s’est vu dans l’obligation  de l’annuler. L’iReMMO dénonce une telle décision qui porte gravement atteinte aux libertés académiques les plus fondamentales.

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LES ANALYSES DE CONFLUENCES

LES ANALYSES DE CONFLUENCES

La Serbie retourne à ses vieux démons

Christophe Chiclet, 1er août 2012
D’après de nombreux médias serbes et européens Tomislav Nikolic serait devenu fréquentable depuis qu’il se serait converti à un européanisme angélique. C’est oublié que cet opportunisme en politique qui a retourné sa veste pour échapper à la prison et accéder au pouvoir à sa quatrième tentative, était encore il y a peu un ultra nationalisme violement anti Albanais, anti Rroms et homophobe. Derrière son masque relativement modéré, il accède à la présidence d’un pays qui a été autorisé à poser sa candidature à l’adhésion à l’Union européenne. En Serbie, c’est avant tout le populisme qui a gagné, récupérant le vote des déclassés et des précaires, urbains et ruraux.

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Lettre d’information de l’iReMMO