ENTRETIEN – Selon le responsable de l’Institut de recherche et d’études Méditerranée Moyen-Orient, seul un cessez-le-feu à Gaza pourrait empêcher un embrasement régional.
Jean-Paul Chagnollaud, président de l’iReMMO.
ENTRETIEN – Selon le responsable de l’Institut de recherche et d’études Méditerranée Moyen-Orient, seul un cessez-le-feu à Gaza pourrait empêcher un embrasement régional.
Jean-Paul Chagnollaud, président de l’iReMMO.
TRIBUNE parue dans Le Monde du 9 mars 2025
Si la première phase du cessez-le-feu initié à Gaza depuis le 19 janvier 2025 a tenu, les perspectives de mise en oeuvre de la seconde – devant permettre la libération de tous les otages restants en échange de celle de prisonniers palestiniens et le retrait total de l’armée israélienne de la bande de Gaza – semblent beaucoup plus incertaines. Comme l’est encore bien davantage l’issue de cette guerre et, plus fondamentalement, celle du conflit israélo-palestinien.
Deux chemins sont possibles. L’un conduisant vers une guerre sans fin, l’autre ouvrant vers des perspectives de paix.
Christophe Chiclet, 18 janvier 2013
L’exécution des trois militantes du Parti des travailleurs du Kurdistan en plein Paris, le 9 janvier 2013, s’inscrit dans le contexte de négociations entre le gouvernement turc et les rebelles du PKK, pour mettre fin à un conflit vieux de 28 ans, qui a fait plus de 40.000 morts et des centaines de milliers de déplacés. Il s’inscrit aussi dans le contexte d’un jeu d’échecs à trois : Ankara, Damas et les Kurdes. Jeudi 9 janvier, trois femmes se sont retrouvées au 147 rue Lafayette, dans les locaux de la Fédération des associations kurdes de France, où est aussi abrité le bureau du Centre d’information du Kurdistan. Le 147 comme l’appellent les Kurdes est une des vitrines légales du PKK en France.