Le Hezbollah et l’Iran semblent privilégier une approche politique favorable à un cessez-le-feu, tandis que la France et les États-Unis ont exprimé cette demande dès le début du conflit. En revanche, Netanyahou a adopté une stratégie basée sur l’usage de la force, entraînant des déplacements massifs de populations à Gaza et au Liban, considérée comme des crimes de guerre selon le droit international humanitaire. Une délégitimation des Nations Unies est également évoquée par le Premier ministre israélien qui a qualifié l’organisation de « marécage antisémite ». Ce moment est perçu comme un tournant où les principes du droit international humanitaire, développés au fil des décennies, sont remis en question, notamment au Proche-Orient, en Ukraine et même à Taïwan.
Jean-Paul Chagnollaud, président de l’iReMMO.