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Macron et l’Algérie : slalom dans une histoire tragique – Intervention de Dominique Vidal, membre de l’iReMMO.

Dominique Vidal a propos de la journée du 17 octobre 1961 : 

« Depuis que ma mère est rentrée au petit matin, le 18 octobre 1961, la tête ensanglantée, le souvenir de ce massacre me hante. Il est plus que temps, qu’Emmanuel Macron reconnaisse ce crime d’État et son long déni, en fasse condamner les coupables, garantisse un accès libre aux archives afin que toute la vérité éclate et offre aux victimes la réparation attendue.

C’est dire que je ne peux que me féliciter de voir le président de la République rendre hommage aux victimes de cette page noire de notre histoire. La police parisienne n’en était pas alors à son premier crime de masse. Dix-neuf ans auparavant, les mêmes ou leurs prédécesseurs raflaient consciencieusement des milliers et des milliers de juifs qui, après le Vel d’Hiv, se retrouvèrent à Drancy, puis à Auschwitz.

Reste à savoir ce qu’Emmanuel Macron dira au pont de Bezons. Car son rapport à tout ce qui touche à l’Algérie est singulièrement incohérent, pour ne pas dire schizophrénique. Candidat, il dénonce – à Alger ! – le « crime contre l’Humanité » que fut la. colonisation. Élu, il va chez Josette Audin reconnaître l’assassinat de son mari, Maurice, par les paras français et s’engage à rechercher la vérité sur les autres disparus.

Sauf que le même Macron vient d’insulter le peuple algérien et sa conscience nationale, sous couvert de s’en prendre à un régime que la France ménage depuis des décennies ».

ÉDITO

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LES ANALYSES DE CONFLUENCES

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Stratégie Europe 2020 : qu’en est-il de la Méditerranée ?

Iván Martin, 7 avril 2010
C’est le 7 février 2007, dans son discours à Toulon en pleine campagne électoral à la Présidence française où il avait évoqué pour la première fois son projet d’Union Méditerranéenne, que Nicolas Sarkozy a proclamé : « je veux être le Président d’une France qui fera comprendre à l’Europe que son avenir, son destin même, se trouve en Méditerranée ». À son tour, en septembre 2008, le ministre espagnol des Affaires étrangères, Miguel Angel Moratinos, réclamait l’établissement du siège du Secrétariat de l’Union pour la Méditerranée créé solennellement dans le Sommet de Paris du 13 juillet 2008 à Barcelone évoquant « sa vocation méditerranéenne et son rôle comme symbole des efforts de toute l’Europe et de la Méditerranée pour construire un futur commun ». Deux mois plus tard, l’Espagne à remporté un succès diplomatique indiscutable en obtenant effectivement la désignation de Barcelone comme siège de l’UpM lors de la Conférence Ministérielle de Marseille du 3-4 novembre 2008.

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Lettre d’information de l’iReMMO