Home » Dans les médias » Quel avenir pour les Palestiniens?

Quel avenir pour les Palestiniens?

Gaza vit une tragédie humaine sans précédent et le massacre du 7-Octobre a nourri une haine réciproque qui représente aujourd’hui un obstacle majeur à toute résolution pacifique de la question israélo-palestinienne, tant les extrémistes des deux camps se trouvent confortés par la situation actuelle. Chacun semble désormais convaincu que la coexistence est impossible. Regard sur la place de la question palestinienne aujourd’hui dans le monde arabe et dans les équilibres géopolitiques mondiaux.

Au niveau de la visite de Donald Trump au Moyen-Orient du 13 au 16 mai, ce qui est clair est qu’il donne un permis de tuer et de massacrer. C’est-à-dire qu’on retourne complètement les principes fondamentaux du droit international. Reprenons le mot « déportation », il faut cesser de parler de « déplacement forcé et populations ». En droit international et droit international humanitaire, les deux termes utilisés sont « déportation » et « transfert forcé » par la convention de Genève. L’histoire avance dans tous les sens y compris quand elle recule. Donc là nous sommes en train de banaliser dans une indifférence occidentale et arabe effrayante. Parce que finalement, ceux qui prétendent s’appuyer et défendre le droit international, depuis si longtemps, acceptent aujourd’hui qu’il soit ainsi piétiné et méprisé avec les conséquences humaines considérables. Il faut imaginer qu’il y a plus de 2 200 000 personnes qui n’ont plus de vie aujourd’hui, plus de métiers, plus d’espaces et plus rien. En Europe, on n’en parle pas même dans les médias à part quelques rares exceptions.

Jean-Paul Chagnollaud, président de l’iReMMO.

ÉDITO

ÉDITO

Israël-Palestine: pour un retour au politique

Si la première phase du cessez-le-feu initié à Gaza depuis le 19 janvier 2025 a tenu, les perspectives de mise en oeuvre de la seconde – devant permettre la libération de tous les otages restants en échange de celle de prisonniers palestiniens et le retrait total de l’armée israélienne de la bande de Gaza – semblent beaucoup plus incertaines. Comme l’est encore bien davantage l’issue de cette guerre et, plus fondamentalement, celle du conflit israélo-palestinien. Deux chemins sont possibles. L’un conduisant vers une guerre sans fin, l’autre ouvrant vers des perspectives de paix.

Lire la suite »

LES ANALYSES DE CONFLUENCES

LES ANALYSES DE CONFLUENCES

Dictature un mal arabe ?

Paul Balta, 10 janvier 2012
« Paul Balla Michel Aflak, le Syrien orthodoxe qui a fondé le parti Baas – en français, « Résurrection » – en avril 1947 à Damas avec son compatriote sunnite Salah al-Din al-Bitar, a défini le socialisme arabe comme un mélange de socialisme – et non de marxisme, jugé matérialiste et athée – et de nationalisme panarabe. La devise du parti était ainsi « Wahdah, Hurriyah, Ishtirrakiyah », soit  » Unit é, Liberté, Socialisme » : à côté de l’ambition de créer un seul État arabe, ce premier parti Baas, anticolonialiste et anti-impérialiste, qui prônait la laïcité pour abolir les frontières confessionnelles divisant la nation arabe, se voulait clairement démocratique. »

Lire la suite »
Lettre d’information de l’iReMMO