Christophe Chiclet, 1er août 2012
D’après de nombreux médias serbes et européens Tomislav Nikolic serait devenu fréquentable depuis qu’il se serait converti à un européanisme angélique. C’est oublié que cet opportunisme en politique qui a retourné sa veste pour échapper à la prison et accéder au pouvoir à sa quatrième tentative, était encore il y a peu un ultra nationalisme violement anti Albanais, anti Rroms et homophobe. Derrière son masque relativement modéré, il accède à la présidence d’un pays qui a été autorisé à poser sa candidature à l’adhésion à l’Union européenne. En Serbie, c’est avant tout le populisme qui a gagné, récupérant le vote des déclassés et des précaires, urbains et ruraux.