Home » Dans les médias » «Syrie : l’Europe va devoir se mettre très vite d’accord…»

«Syrie : l’Europe va devoir se mettre très vite d’accord…»

La prise de Damas par les rebelles syriens, principalement le groupe Hayat Tahrir al-Sham (HTS), représente un nouvel espoir pour le peuple syrien. Contrairement à la Libye, où le régime de Kadhafi est tombé après une intervention étrangère, cette avancée est menée par des Syriens eux-mêmes, prolongeant la révolution entamée en 2011. Le chef de HTS, al-Jolani, s’est détaché d’Al-Qaïda et de Daech, conscient que leur présence nuisait à la cause de l’opposition. Son objectif reste la chute de Bachar al-Assad, et il a tenté de rassurer les minorités, notamment chrétiennes, en protégeant leurs lieux de culte dans les zones contrôlées.

Cependant, cette dynamique interne s’inscrit dans un contexte régional très instable : l’Irak est fragilisé, le Liban est en crise et la Turquie s’inquiète des ambitions kurdes. Bien que la Turquie puisse être perçue comme un acteur influent, la rébellion reste avant tout syrienne. L’Europe, divisée sur la question, doit rapidement définir une stratégie commune. Certains pays, comme l’Italie, renouent avec Damas, tandis que la France refuse toute normalisation avec le régime. Un soutien international encadré est crucial pour stabiliser la Syrie, éviter que les factions les plus radicales ne prennent le dessus et permettre le retour des réfugiés. Ce processus sera long et complexe, mais il est essentiel pour reconstruire le pays et offrir aux Syriens la possibilité de contribuer à son avenir.

Agnès Levallois, vice-présidente de l’iReMMO.

ÉDITO

ÉDITO

LES ANALYSES DE CONFLUENCES

LES ANALYSES DE CONFLUENCES

Grèce : La chasse aux fraudeurs

Christophe Chiclet, 29 novembre 2012
Depuis fin octobre, des informations sont publiées en Grèce sur les fraudeurs du fisc, de l’impôt et autres problèmes de corruption, de détournements de fonds et diverses magouilles et escroqueries. Mais les médias grecs et internationaux se sont pris les pieds dans le tapis entre deux listes, les mélangeant allègrement : la liste Lagarde des 2059 et la liste des 36 politiciens, qui dénonçaient toutes deux les fraudeurs. L’affaire de la « liste Lagarde » commence en 2008 lorsque qu’un cadre informaticien se sauve de la filiale genevoise de la banque HSBC, avec un listing de 79.000 personnes, dont 8.230 Français et 2.059 Grecs. HSBC est une banque anglo-chinoise fondée en 1865. En 2000, elle a racheté en France le CCF (Crédit commercial de France). Après un transit entre la France, le Liban, l’Espagne, l’informaticien est arrêté en Espagne, suite à un mandat d’arrêt suisse. Il y est toujours incarcéré.

Lire la suite »
Lettre d’information de l’iReMMO