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Table-ronde : Guerre au Liban : l’espoir d’un cessez-le-feu

Alors que les frappes israéliennes au Liban se sont intensifiées ces derniers jours, des négociations sur un plan de cessez-le-feu proposé par les États-Unis sont en cours.

Mettre en place un cessez-le-feu est réalisable mais cela dépend du respect de ses termes par toutes les parties. En 2006 déjà, des conditions non appliquées ont renforcé le Hezbollah, contribuant à la situation actuelle. L’attitude d’Israël, qui s’octroie le droit d’intervenir, suscite des doutes quant à la mise en œuvre de cet accord. Avec ce sentiment de toute puissance après ses actions à Gaza, en Cisjordanie et au Sud-Liban, Israël semble peu enclin à respecter les engagements.

Désarmer complètement le Hezbollah reste difficile, cela avait déjà été demandé en 2006 avec la résolution 1701 du Conseil de sécurité de l’ONU, en vain. Bien que le Hezbollah soit affaibli par les bombardements récents, il conserve une capacité de nuisance significative et continue de résister sur le terrain. Israël tente d’imposer un cessez-le-feu à ses conditions, alors que les tensions au Liban augmentent.

La solidarité entre les communautés libanaises pourrait se fragiliser en raison de la détérioration des conditions de vie. L’engagement du Hezbollah depuis le 7 octobre est contesté par une partie de la population, en raison de la grave crise économique depuis 2019. Les décisions concernant le Liban sont dictées par Israël et l’Iran, réduisant la marge d’action des Libanais. La classe politique libanaise actuelle est jugée incapable de résoudre la situation. Une refonte du système confessionnel, perçu comme un échec, est nécessaire pour bâtir un véritable État.

Agnès Levallois, vice-présidente de l’iReMMO.

ÉDITO

ÉDITO

Israël-Palestine : pour un retour au politique

TRIBUNE parue dans Le Monde  du 9 mars 2025

 

 

Si la première phase du cessez-le-feu initié à Gaza depuis le 19 janvier 2025 a tenu, les perspectives de mise en oeuvre de la seconde – devant permettre la libération de tous les otages restants en échange de celle de prisonniers palestiniens et le retrait total de l’armée israélienne de la bande de Gaza – semblent beaucoup plus incertaines. Comme l’est encore bien davantage l’issue de cette guerre et, plus fondamentalement, celle du conflit israélo-palestinien.

Deux chemins sont possibles. L’un conduisant vers une guerre sans fin, l’autre ouvrant vers des perspectives de paix.

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LES ANALYSES DE CONFLUENCES

LES ANALYSES DE CONFLUENCES

Hommage de Paul Balta à Anouar Abdelmalek, décédé le 15 juin 2012.

Paul Balta, 21 novembre 2012
Mesdames, Messieurs, Chers Amis, Je voudrais tout d’abord remercier le Docteur Mahmoud Ismaïl pour avoir organisé cette séance d’hommage au grand intellectuel Anouar Abdel-Malek, feu mon cousin, qui s’est éteint le 15 juin dernier à Paris. Avant d’évoquer son parcours, permettez-moi d’expliquer comment nous étions cousins. Georges Haddad, mon arrière-grand-père, était un Libanais, grec catholique, qui avait émigré en Égypte, en 1850, pendant la Nahda, la « Renaissance », sous le règne de Mohamed-Ali. Il épousa Hanem Boctor, une copte orthodoxe. Cette aïeule, commune à ma mère, Fanny Haddad, et à celle d’Anouar, Alice, appartenait à une famille copte, partagée entre propriétaires fonciers de la région d’Assiout, en Haute Égypte, et hauts fonctionnaires vivant au Caire : les Scandar, les Guirguis, les Abdel-Malek. Mon père étant français, et ma mère égyptienne, j’ai donc deux patries : la France et l’Égypte que j’aime également.

 

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Lettre d’information de l’iReMMO