Une trêve sous l’égide de l’Égypte entre Israël et le Hamas a débuté vendredi, mais le Hamas a prévenu qu’il se tenait toujours « prêt à dégainer » et a exigé qu’Israël mette fin à la violence à Jérusalem et répare les dégâts causés dans la bande de Gaza. Agnès Levallois, maître de recherche à la Fondation pour la recherche stratégique, estime que pour le Hamas « la violence de la riposte israélienne étant ce qu’elle était, il fallait accepter un cessez-le-feu ».
Israël-Palestine: pour un retour au politique
Si la première phase du cessez-le-feu initié à Gaza depuis le 19 janvier 2025 a tenu, les perspectives de mise en oeuvre de la seconde – devant permettre la libération de tous les otages restants en échange de celle de prisonniers palestiniens et le retrait total de l’armée israélienne de la bande de Gaza – semblent beaucoup plus incertaines. Comme l’est encore bien davantage l’issue de cette guerre et, plus fondamentalement, celle du conflit israélo-palestinien. Deux chemins sont possibles. L’un conduisant vers une guerre sans fin, l’autre ouvrant vers des perspectives de paix.