Une trêve sous l’égide de l’Égypte entre Israël et le Hamas a débuté vendredi, mais le Hamas a prévenu qu’il se tenait toujours « prêt à dégainer » et a exigé qu’Israël mette fin à la violence à Jérusalem et répare les dégâts causés dans la bande de Gaza. Agnès Levallois, maître de recherche à la Fondation pour la recherche stratégique, estime que pour le Hamas « la violence de la riposte israélienne étant ce qu’elle était, il fallait accepter un cessez-le-feu ».
La Turquie aux avant-postes à Charm el-Cheikh
Alors qu’en Turquie le cours de l’euro est en passe de franchir le seuil fatidique des 50 livres, que l’inflation est repartie à la hausse et que l’on se demande qui sera le prochain maire CHP arrêté, Recep Tayyip Erdoğan s’emploie à faire oublier une conjoncture intérieure plutôt sombre, en faisant feu de tout bois sur le plan international. Grande bénéficiaire de la chute du régime de Bachar al-Assad à la fin de l’année 2024, la Turquie a joué, en effet, en cet automne 2025, un rôle remarqué dans la conclusion de l’accord de cessez-le-feu entre Israël et le Hamas à Gaza, en particulier lors du sommet de Charm el-Cheikh. Retour sur cette implication et ses perspectives…
Par Jean Marcou, professeur émérite à Sciences Po Grenoble-UGA