Fils de chienne
Les chroniques d’Uri Avnery, 24 mars 2018
Plus Mahmoud Abbas approche de la fin de son règne, plus sa parole devient dure. Parlant récemment de Donald Trump, il a sorti ces mots : ‟Que votre maison soit détruite”. En arabe c’est une malédiction courante, et elle sonne moins violemment qu’en anglais. Mais, même en arabe, ce n’est pas un propos habituel quand on parle d’un chef d’État. Cette semaine Abbas a parlé de l’ambassadeur des États-Unis en Israël, David Friedman, et l’a qualifié de ‟fils de chienne”. Cela aussi est légèrement moins injurieux en arabe qu’en anglais, mais n’est guère diplomatique.