Pierre Blanc

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Responsable de Confluences Méditerranée

Pierre Blanc, ingénieur général des ponts, des eaux et des forêts, docteur en géopolitique, est enseignant-chercheur à Bordeaux sciences agro et à Sciences Po Bordeaux. Il est également professeur invité à l’USJ (Beyrouth), à Sciences Po Lyon, à l’Ena et au Centre international des hautes études agronomiques méditerranéennes (CIHEAM). Rédacteur en chef de Confluences Méditerranée, il dirige aussi la collection de la Bibliothèque de l’iReMMO et est l’auteur de nombreux ouvrages et articles sur les dynamiques de violence et leurs liens avec la question des ressources naturelles. Il est notamment l’auteur de Terres, pouvoirs et conflits. Une agro-histoire du monde (Presses de Sciences Po, 2018), L’Invention tragique du Moyen-Orient (avec Claire Levasseur, Autrement, 2017) et Proche-Orient : le pouvoir, la terre et l’eau (Presses de Sciences Po, 2012).

ÉDITO

ÉDITO

Annulation du colloque « La Palestine et l’Europe »: une « grave atteinte aux libertés académiques »

10 novembre 2025

Un important colloque «La Palestine et l’Europe: poids du passé et dynamiques contemporaines» devait avoir lieu au Collège de France en collaboration avec le Carep. Sur pression du ministre de l’enseignement supérieur, répondant à des injonctions de la Licra, l’administrateur du Collège s’est vu dans l’obligation  de l’annuler. L’iReMMO dénonce une telle décision qui porte gravement atteinte aux libertés académiques les plus fondamentales.

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LES ANALYSES DE CONFLUENCES

LES ANALYSES DE CONFLUENCES

La Tunisie : effet domino ou effet repoussoir ?

Bichara Khader, 2 février 2011
Depuis quelques semaines, les immolations ou les tentatives d’immolation se multiplient dans le monde arabe, du Yémen dans la Péninsule arabique à l’Est à la Mauritanie à l’Ouest. On connaissait déjà le phénomène « kamikaze » par lequel quelqu’un se donne la mort en tuant. Mais l’immolation de protestation est un phénomène inédit dans les pays arabes. Dépourvu de toute signification « religieuse » ou  » sacrificielle », le geste se veut plutôt une prise de parole, un acte posé pour dire  » assez » ou pour dire  » non ». Il ne peut être dés lors apparenté à une forme de  » djihad » pour une quelconque « cause », ni, à fortiori, à un simple « suicide ».

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Lettre d’information de l’iReMMO