Robert Bistolfi, 23 août 2010
Engagé dans des conditions douteuses, le récent débat sur l’identité nationale a permis de constater combien nos sentiments d’appartenance sont matière fragile. Que chacun d’entre nous s’interroge sur la pluralité des apports qui l’ont fait, les choix réfléchis ou subis qui ont été les siens, cette réflexion-là peut être heureuse ; mais, attentive aux enracinements, elle doit également être ouverte sur l’avenir et ses nouveautés. Pour échapper aux remous du moment, il n’est pas inutile de remonter dans le temps et d’observer comment notre perception de l’identité s’est modifiée à chaque époque.