1915-2015. Un siècle de tragédies et de traumatismes au Moyen-Orient

 1915-2015Octobre 2015 

Ce livre est le fruit d’une réflexion sur les conséquences de conflits et autres tragédies de masse sur les populations du Moyen-Orient depuis un siècle.

Il s’agit avant tout de jeter une passerelle entre la géopolitique et les traumatismes que des tragédies collectives peuvent générer sur les populations, civils et combattants compris, dans cette partie du monde sous le feu des projecteurs depuis la Première Guerre mondiale.

L’intention de cet ouvrage n’est pas de présenter une liste exhaustive de tous les conflits ou autres crimes de masse, mais de dresser une typologie de conflits les plus marquants et de voir en quoi cela a eu des retombées sur les individus et les sociétés. L’année 1915 est le point de départ de ce travail, année de lancement du triple génocide Arménien, assyrien et grec pontique, pour finir en 2015, avec l’ascension de Daech dans la région.

Auteur :

Carole André-Dessornes, est consultante en géopolitique depuis plus d’une quinzaine d’années, titulaire d’un doctorat en sociologie de l’EHESS à Paris et membre associée du Cadis. Elle forme également depuis 10 ans le personnel soignant d’hôpitaux psychiatriques sur les questions liées, entre autres, à la géopolitique et les conséquences sur la santé mentales des patients arrivés en France après avoir fui des situations des situations de guerres, massacres et autres catastrophes.

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CONFLUENCES MÉDITERRANÉE

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LES ANALYSES DE CONFLUENCES

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Pour le peuple syrien

En quelques jours, les attentats sanglants en Turquie et les raids israéliens sur la Syrie sont venus rappeler l’extrême gravité de la tragédie syrienne et les risques de déstabilisation régionale qu’elle comporte. Comme pour ajouter à la confusion, Mme Del Ponte, la magistrate internationale et membre d’une commission d’enquête de l’ONU sur la Syrie, s’est permise, sans preuves, d’accuser l’opposition d’avoir utilisé des armes chimiques. Venant ainsi mêler sa voix – aussitôt désavouée par l’ONU – à toutes celles qui cherchent à nier la réalité d’une situation dans laquelle un régime est entré en guerre contre son propre peuple. On a, en effet, prétendu bien des choses : que les heurts entre les manifestants et les forces de l’ordre étaient le fait d’éléments infiltrés venus de l’étranger, que l’Observatoire syrien des droits de l’homme publiait systématiquement des informations erronées, que l’opposition était inspirée et instrumentalisée par des Etats hostiles à la Syrie ou qu’elle ne relevait que de la mouvance fondamentaliste sunnite encline aux postures jihadistes et aux alliances avec Al-Qaeda.

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