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Pour une IIIe république libanaise. Étude critique pour une sortie de Taëf

Republique LibanaiseAuteur : Mounir Corm

« Le pacte de vie commune », « la patrie arabe » « le président maronite et le Premier ministre sunnite »… autant de morceaux choisis d’imprécisions et de vagues réminiscences d’un texte aussi peu lu qu’il est respecté par les gouvernants : la Constitution libanaise. Telle qu’issue des accords de Taëf de 1989, elle couve des contradictions entre certains principes, une obscure répartition des pouvoirs, l’absence de nombreux mécanismes de régulation, mais surtout reflète les blocages structurels et quotidiens que connaît la vie politique libanaise. Cette analyse du texte et de la pratique de la Constitution – et par là, du consensus libanais – est une contribution aux débats actuels dans de nombreux organes de la société civile libanaise qui cherchent à déconfessionnaliser l’État. Dans le contexte des révolutions arabes et des questions sur l’organisation du pouvoir au sein des nouveaux régimes, cet ouvrage apporte un éclairage pertinent sur les problèmes posés par la diversité communautaire.

Mounir Corm est né au Liban en 1983. Il a fait ses études universitaires à Paris à l’Institut d’Études Politiques (Sciences-Po) puis à l’École des Hautes études commerciales (HEC). Tout en menant une carrière dans le secteur bancaire français, il suit de près l’évolution de son pays d’origine et s’intéresse particulièrement aux problèmes de construction de l’identité libanaise et des dysfonctionnements de l’État libanais.

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CONFLUENCES MÉDITERRANÉE

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CONTRIBUTIONS

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Le conflit syrien: une tragédie humaine et juridique

Depuis le début de la révolution syrienne en mars 2011, le conflit n’a cessé de se transformer en un engrenage de violence, marqué par des attaques répétées contre la population civile. Alors que le Haut-Commissariat des Nations unies aux droits de l’homme estimait en 2022 que 300000 civils avaient péri, l’Observatoire syrien des droits de l’homme porte ce bilan à plus de 500000. Au-delà des chiffres, le conflit syrien a généré des millions de déplacés, et poussé autant de Syriens à s’exiler. La question du droit des victimes reste aujourd’hui un enjeu crucial pour une population qui réclame justice et reconnaissance de ses souffrances.

De Mohamed-Nour Hayed

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