Le monde arabe selon les Ottomans

Mercredi 21 novembre 2018 – 18h30-20h30

Présentation du numéro 9 (octobre 2018) du magazine bilingue français-arabe « Wahed »

 

 

Rencontre avec :

Wissam Saadé, enseignant et chercheur à l’Université Saint-Joseph de Beyrouth, où il enseigne l’histoire de la civilisation arabo-islamique et la pensée politique dans le monde arabe. Écrivain et journaliste dans plusieurs quotidiens arabophones depuis 1998. La réflexion sur la notion d’Ottomanité constitue l’un des axes de sa recherche et de ses écrits, marchant de pair avec sa recherche en philosophie politique. Il est auteur de l’article « La paix des ottomans » (dossier « Le monde selon les Ottomans »,Wahed N° 9).

Jean-Paul Chagnollaud, professeur émérite des Universités, président de l’iReMMO et directeur de la revue Confluences Méditerranée. Auteur de nombreux ouvrages et articles sur les relations internationales, la Méditerranée et le Moyen-Orient, dont notamment, l’Atlas des Palestiniens : un peuple en quête d’un État (co-écrit avec Pierre Blanc et Sid-Ahmed Souiah, Autrement, 2014),  L’invention tragique du Moyen-Orient (avec Pierre Blanc, Autrement 2017), Israël / Palestine, la défaite du vainqueur (Actes Sud, 2017), Israel face à Israel (avec Pierre Blanc, Autrement, 2018).

Modération : Jérémy Felkowski, responsable de la rubrique politique de Wahed Magazine.

 

En partenariat avec la revue Wahed

Magazine mensuel d’information générale qui veut rapprocher l’actualité arabe et européenne en mettant en relation les problématiques, les actualités comme les langues, à travers leurs perspectives culturelles, parfois leurs différences. Totalement bilingue, il est construit à partir de l’arabe, de droite à gauche, avec une attention toute particulière sur la justesse de sa transcription.

Le dossier du numéro 9 du magazine Wahed est consacré à la thématique « Le monde selon les Ottomans » :

Rares sont les historiens à avoir saisi l’ampleur de la thèse du soviétique Nikolai Alekseevich Ivanov dans son intitulé « La conquête Ottomane dans les pays arabes » (Moscou, 1984). Pour Ivanov, c’est en ralliant les guildes rurales autour d’un certain discours égalitariste, d’enracinement paysan et anti-nomade, que le sultan Sélim Yavuz (le Terrible) est parvenu à unifier le plateau anatolien sous son sceptre, en refoulant le danger d’une confédération turcomane anti-ottomane. Une telle confédération aurait soumis, au cas de sa consolidation et de son élargissement, l’ensemble du plateau aux cavaliers d’archers qizilbash ultra-chiites du shah Ismail.

Lettre d’information de l’iReMMO