Mardi 13 janvier 2026 | 12h30-14h
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Rencontre avec
Général Philippe Sidos, il a servi à plusieurs reprises en Afghanistan, ainsi qu’en Russie, au Tadjikistan, au Kazakhstan, dans les Balkans, au Caucase, en République démocratique du Congo, en République centrafricaine et au Liban. Diplômé de l’École de guerre et de l’Inalco (russe), il est docteur en histoire et a notamment exercé des fonctions d’attaché de défense et d’attaché militaire dans plusieurs pays d’Asie centrale. Il a également occupé des postes au sein de l’état-major interarmées national et de l’état-major opérationnel de l’Otan chargé de l’opération en Afghanistan. Spécialiste de l’histoire militaire de l’Afghanistan, il a publié plusieurs ouvrages et articles, notamment sur la guerre soviétique en Afghanistan et les conflits successifs menés par les Britanniques, les Soviétiques et les Américains dans le pays.
Modération: Carole André-Dessornes, chercheuse associée à la Fondation pour la recherche stratégique (FRS), chargée d’enseignement à l’Institut catholique de Paris.
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L’histoire de l’Afghanistan est d’abord une histoire militaire, l’histoire d’un pays constamment impliqué dans des conflits en raison d’invasions étrangères ou de luttes de pouvoir. C’est l’histoire d’une nation qui lutta pour imposer son indépendance face à d’autres puissances expansionnistes. Son unité et la puissance de sa réputation guerrière s’établirent dans ses luttes depuis le XVIIIe siècle. Les réactions de la population afghane, véritable mosaïque de communautés et de tribus, furent à la fois variées et empreintes de fierté territoriale. Mais surtout, l’histoire militaire de l’Afghanistan aux XIXe et XXe siècles s’est trouvée au cœur des rivalités stratégiques entre l’empire tsariste et l’empire britannique, puis entre l’URSS et les États-Unis, qui ont voulu y reconstruire un État viable et y conduire une « guerre contre le terrorisme ». Les résultats furent systématiquement mitigés, et si les envahisseurs y ont démontré de belles qualités militaires et remporté nombre de succès tactiques, aucun n’a pu vouloir s’imposer au « Royaume de l’insolence » et vaincre ses fiers défenseurs. Le général Philippe Sidos, qui y a servi à plusieurs reprises, raconte avec brio les guerres d’Afghanistan, successivement impériales, coloniales et idéologiques : tour à tour menées par les Britanniques au XIXe siècle dans le cadre du « Grand Jeu », par les Soviétiques à partir de 1979, puis par les Américains à partir de 2001.






