Les communistes et l’Algérie

Jeudi 28 février 2019 – 12h30-14h

Présentation du livre Les communistes et l’Algérie d’Alain Ruscio (La découverte, 2019)

Rencontre avec :

Alain Ruscio, docteur en histoire et chercheur indépendant. Il a consacré l’essentiel de ses travaux à l’histoire coloniale. Auteur d’une quinzaine d’ouvrages, parmi lesquels La Guerre française d’Indochine, 1945-1954 (Complexe, 1992), Le Credo de l’homme blanc. Regards coloniaux français, XIXe-XXe siècles (Complexe, 1996, 2002), Y a bon les colonies ? : la France sarkozyste face à l’histoire coloniale, à l’identité nationale et à l’immigration (Le Temps des cerises, 2011), Nostalgérie. L’interminable histoire de l’OAS (La Découverte, 2015).

Modération : Dominique Vidal, journaliste et historien.

Présentation de l’éditeur :

C’est un paradoxe : l’histoire du communisme reste aujourd’hui encore, alors que ce mouvement n’a plus dans la vie politique ni le poids ni la force d’attraction d’antan, un objet de controverses à nul autre pareil, en « pour » et en « contre ». Cet état d’esprit atteint un paroxysme lorsqu’il s’agit d’évoquer les actions et analyses du communisme – français et algérien – face à la question coloniale en Algérie, des origines dans les années 1920 à la guerre d’indépendance (1954-1962). Et s’il était temps, écrit Alain Ruscio, de sortir des invectives ?
C’est l’ambition de cette somme exceptionnelle, qui propose une plongée dans les méandres – le mot s’impose – des politiques communistes des deux côtés de la Méditerranée (PCF et PCA) durant plus de quatre décennies. Des tout premiers temps, lorsque le jeune parti commençait à s’affirmer et tentait de briser le consensus colonial, aux tempêtes de la guerre d’Algérie, en passant par les espoirs et illusions du Front populaire. Les relations avec le nationalisme algérien, qui ne furent jamais simples, sont finement analysées, avec le récit d’un grand nombre d’épisodes ignorés ou mal connus et l’évocation de parcours de multiples acteurs, qui donne chair à cette saga.
Novateur, l’ouvrage d’Alain Ruscio ne l’est pas seulement par son esprit. L’historien a utilisé tous les fonds d’archives spécialisés, dont ceux du PCF, désormais accessibles, révélant des documents totalement nouveaux. On découvrira, au fil des pages, non pas une ligne politique, mais une succession, et parfois une cohabitation, de logiques et de pratiques.

En partenariat avec Orient XXI

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