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Puissances d’hier et de demain, L’état du monde 2014

Mercredi 22 janvier 2014

Rencontre avec:

Bertrand Badie, professeur des universités à l’IEP de Paris , auteur de nombreux ouvrages phares sur les relations internationales. Il est conseiller de la rédaction de L’état du monde depuis une vingtaine d’années.

Philipe Golub, professeur de relations internationales à l’Université américaine de Paris.

Bernard Hourcade, géographe, directeur de recherche émérite au CNRS.

Modération : Dominique Vidal, journaliste et historien, collaborateur au Monde Diplomatique.

 

Présentation de l’éditeur :

Alors qu’il est quotidiennement question des pays dits « émergents », il convient de s’interroger sur la notion de puissance. Contrairement à bien des prévisions, la victoire de l’Occident dans la guerre froide n’a pas débouché sur une longue période de domination américaine. Un constat qui s’applique également aux autres puissances occidentales, en particulier européennes, profondément secouées par la crise économique. Cette évolution structurelle s’accompagne de la montée en puissance de nouveaux mouvements sociaux qui bouleversent directement ou indirectement les fondements de l’ordre international hérité de l’après-guerre froide.

L’état du monde 2014 évalue cette remise en cause de l’hégémonie occidentale par des puissances émergentes et par les « sociétés civiles ». La Chine, l’Inde, le Brésil et, dans une moindre mesure, l’Afrique du Sud et la Russie, se dotent à leur tour des atouts politiques, économiques mais aussi culturels et technologiques de la « puissance ». Quant aux mouvements révolutionnaires ou contestataires qui se multiplient à travers le monde, ils ont déjà des conséquences sur le modelage en cours de la nouvelle architecture mondiale.

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