mercredi 18 novembre 2016
Rencontre avec :
Faïza Zerouala, journaliste spécialisée dans les questions de société, elle a travaillé au Bondy Blog et au Monde. Elle est l’auteure de Des voix derrière le voile (Editions Première Parallèle, 2015).
Omar Benlaala, auteur de la Barbe. Il est né à Ménilmontant (Paris) en 1974, dans une famille d’immigrés algériens. Précocement déscolarisé, il vagabonde pendant plusieurs années, passe de CDD en CDD, avant de publier en ligne Inspire, premier volume d’une trilogie qui tient du roman d’anticipation et de la fiction à thèse. En janvier 2014, il poste un bref récit autobiographique sur le site Raconter la vie. Les éditeurs de la collection éponyme lui proposent alors d’en faire un livre : La Barbe paraît au Seuil un an plus tard.
Modération : Nora Hamadi, journaliste à Public Sénat, responsable d’édition et rédactrice en chef des émissions Docu-Débat et Europe Hebdo.
Présentation de l’éditeur :
Des femmes voilées, on ne cesse de parler sans jamais les entendre. La journaliste Faïza Zerouala est partie à leur rencontre, à travers la France, pour tenter de comprendre quelle part d’elles-mêmes recouvre ce morceau de tissu. Entre Fatiha, intégralement voilée, Asma, la reine de la beauté 2.0, ou Djamila, la professeure de français qui ruse avec l’Éducation nationale, il y a un monde. Et pourtant, toutes ont choisi ce qu’elles considèrent comme une prescription de l’islam, au risque de la mise à l’écart.
À travers dix témoignages, l’auteur brosse le portrait surprenant de ces femmes qui doivent se débattre avec des combats plus grands qu’elles.
Présentation de l’éditeur :
Omar retrace dans ce livre un itinéraire précurseur, le sien : comment, jeune Français d’origine algérienne, il est devenu, au milieu des années 1990, l’un des premiers « barbus ». Il raconte les étapes successives de sa quête d’identité : décrochage scolaire, apprentissage accéléré de l’islam dans les mosquées de la région parisienne, voyages initiatiques à travers le monde, puis défonce sur les pistes de danse. Au terme de ces expériences, il trouve finalement son équilibre dans une pratique spirituelle apaisée. Il y a dix ans, alors qu’un nombre croissant de jeunes font le choix de l’islamisme, Omar coupe sa barbe et redevient invisible. Commence alors pour lui une nouvelle quête, ne visant plus ni l’absolu ni la distinction, celle du calme intérieur. Le parcours singulier d’Omar aide à comprendre celui d’autres jeunes qui, aujourd’hui, se cherchent dans la religion.
Voir l’interview de Faïza Zerouala sur Mediapart.