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Témoignages du camp de Khiam (Sud Liban)

Jeudi 26 juin 2014

Rencontre avec :

Soha Béchara, Née à Beyrouth en 1967, elle grandit dans une famille chrétienne orthodoxe. En 1982, quand Israël envahit le Liban, elle adhère au parti communiste. En 1988, devenue membre de la résistance contre l’occupation, elle tente d’assassiner Antoine Lahad. Pour l’approcher, elle devient pendant plusieurs mois le professeur d’aérobic de son épouse. Après sa tentative d’assassinat, elle est remise aux forces israéliennes et est détenue sans procès dans la prison de Khiam. Suite à une importante campagne internationale, elle est libérée en 1998 et s’installe à Paris pour étudier. En 2000, elle publie son autobiographie écrit avec le journaliste du Monde Gilles Paris, Résistante (Paris, Jean-Claude Lattès, 2000).

Cosette Ibrahim est née en 1975 à Beyrouth. Après des études de journalisme, elle est arrêtée en 1999 dans le Sud Liban. Elle est internée pendant neuf mois à Khiam, sans être jugée. Elle vit aujourd’hui en France où elle est journaliste à France 24.

 

Modération : Alain Gresh, journaliste et animateur du blog Nouvelles d’Orient.

Avec la présence de Jean-Louis Chalanset, avocat de Georges Ibrahim Abdallah qui fera un point sur l’état d’avancement de ce dossier. 

Présentation de l’éditeur :

En 1988, en pleine guerre du Liban, Soha Béchara tire sur le général Antoine Lahad, chef de l’armée supplétive israélienne du Liban Sud.

Elle est communiste, chrétienne libanaise, et elle a vingt-et-un an. Lahad, blessé, survivra. Soha Béchara passera dix ans à la prison de Khiam, où elle subira la torture et l’isolement. En suivant le fil rouge des objets façonnés clandestinement par les détenues, ce récit écrit avec Cosette Ibrahim, journaliste libanaise aussi emprisonnée à Khiam, nous donne à voir la réalité des conditions de détention des femmes incarcérées : des grands-mères, des jeunes, des mamans, pratiquantes et communistes, toutes enfermées ensemble avec leurs histoires. Le camp de Khiam était devenu le principal centre de détention israélien dans la zone occupée du Liban. Pourtant, sur le papier, il n’existe pas. Evacué par l’armée israélienne et ses supplétifs en 2000 puis, détruit par les bombardements israéliens de 2006, il n’en reste que des gravats. C’est pour reconstruire cette histoire que l’on a voulu effacer que Soha Béchara et Cosette Ibrahim témoignent aujourd’hui.

 

Rencontre organisée en partenariat avec les éditions Elyzad

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