Projection-débat du film « Pour Sama » de Waad al-Kateab et Edward Watts
Lundi 14 octobre 2019 – 20h-22h30
Cinéma des Trois Luxembourg
67 rue Monsieur Le Prince, 75006 Paris
Projection du documentaire « Pour Sama », de Waad al-Kateab et Edward Watts (1h35)
La projection sera suivie d’un débat avec Ziad Majed, professeur à l’Université américaine de Paris (AUP), politologue, spécialiste des transitions et crises politiques au Moyen-Orient, en Syrie et au Liban, Docteur Anas Chaker, médecin de l’UOSSM (Union des organisations de secours et soins médicaux), ONG française et internationale dont la mission est de garantir aux populations affectées par la guerre en Syrie et aux réfugiés Rohingyas un accès permanent à des soins de santé de qualité.
Alep vue… d’Alep
Mardi 16 mai 2017
Présentation de l’ouvrage Alep A Elles Eux Paix d’Ammar Abd Rabbo, journaliste, photographe et artiste franco-syrien, basé entre Beyrouth et Paris. Il a travaillé avec de nombreuses agences internationales comme Sygma, Sipa Press, Abaca Press, et c’est un collaborateur régulier de l’Agence France Press (AFP).
Modération : Dominique Vidal, journaliste et historien.
Massacre à Alep : Pourquoi une telle indifférence ? Agnès Levallois, Vice-présidente de l’iReMMO
Alep : après les armes, la diplomatie ? Agnès Levallois, vice-présidente de l’iReMMO
Alep : après les armes, la diplomatie ? Agnès Levallois, vice-présidente de l’iReMMO
TRIBUNE « À Alep, la barbarie triomphante » dans Libération
Le dernier acte de la tragédie syrienne est sans doute en train de se clore, mais il est encore temps d’agir avec force sur le plan diplomatique. Il faut en avoir la volonté politique, estiment les chercheurs de l’Institut de recherche et d’études méditerranée Moyen-Orient.
La Syrie après Alep
lundi 12 décembre 2016
Rencontre avec Ziad Majed, Professeur à l’Université américaine de Paris. Politologue, spécialiste des transitions et crises politiques au Moyen-Orient, en Syrie et au Liban.
Modération : Dominique Vidal, journaliste et historien.
Du despotisme : penser la révolution et son lendemain
Mercredi 11 mai 2016 – Autour des livres/Controverse
Rencontre avec Salam Kawakibi, directeur adjoint de l’Initiative Arabe de Réforme, un groupe de centres d’analyse principalement issus du monde arabe. Il a préfacé l’ouvrage de son arrière grand-père ‘Abd al-Rahman Kawakibi, des textes parus en 1902 et qui ouvraient la voie à la réforme démocratique. Ils étaient jusqu’ici inédits en français, Farouk Maram Bey, directeur de la collection « Sindbad » chez Actes Sud.
Modération : Hala Kodmani, journaliste franco-syrienne, fondatrice de l’association Souria Houria (Syrie Liberté), et traductrice de l’ouvrage.
Tragédie syrienne
N° 89 Printemps 2014
Dossier dirigé par Barah Mikaïl
Parler de la Syrie, c’est penser en premier lieu aux drames qui y sévissent. La catastrophe humanitaire provoquée par la guerre atroce qui tient le pays depuis maintenant plus de trois ans est sans précédent régional. Plus de 150 000 morts, 2,5 millions de réfugiés, 6,5 millions de déplacés, et la liste s’allonge jour après jour. Qui plus est, l’ampleur de la destruction des infrastructures de la Syrie provoquée par les lourds affrontements sévissant entre le régime et ses opposants armés indique aussi que le pays aura besoin de temps pour se relever une fois que cette guerre sera derrière nous.
Rencontre sur la Syrie
30 juin 2015
Rencontre avec : Anis Nacrour, diplomate français, il est actuellement le chef de la délégation de l’Union européenne en Syrie.
Modération : Jean-Pierre Perrin, grand reporter à Libération et auteur de La Mort est ma servante : lettre à un ami assassiné (Syrie 2005-2013), Fayard, 2013.
La Syrie et nous
Lundi 13 avril 2015
Rencontre avec : Farouk Mardam-Bey, historien et éditeur, directeur des éditions Sindbad.
Modération : Dominique Vidal, journaliste et historien.
Pour le peuple syrien
En quelques jours, les attentats sanglants en Turquie et les raids israéliens sur la Syrie sont venus rappeler l’extrême gravité de la tragédie syrienne et les risques de déstabilisation régionale qu’elle comporte. Comme pour ajouter à la confusion, Mme Del Ponte, la magistrate internationale et membre d’une commission d’enquête de l’ONU sur la Syrie, s’est permise, sans preuves, d’accuser l’opposition d’avoir utilisé des armes chimiques. Venant ainsi mêler sa voix – aussitôt désavouée par l’ONU – à toutes celles qui cherchent à nier la réalité d’une situation dans laquelle un régime est entré en guerre contre son propre peuple. On a, en effet, prétendu bien des choses : que les heurts entre les manifestants et les forces de l’ordre étaient le fait d’éléments infiltrés venus de l’étranger, que l’Observatoire syrien des droits de l’homme publiait systématiquement des informations erronées, que l’opposition était inspirée et instrumentalisée par des Etats hostiles à la Syrie ou qu’elle ne relevait que de la mouvance fondamentaliste sunnite encline aux postures jihadistes et aux alliances avec Al-Qaeda.
La France et l’opposition syrienne
Étrange et macabre arithmétique : les 108 morts de Houla semblent sortir la communauté internationale de sa torpeur alors qu’ils s’ajoutent à une série déjà tragique de milliers de personnes assassinées par le régime syrien, plus de 13 000 depuis le début de la révolte. On peut penser qu’il s’agit d’un tournant, peut-être décisif, dans cette guerre contre les civils, avant qu’elle ne bascule dans une guerre civile.