« Comment Netanyahou évite la crise politique » – Intervention de Jean-Paul Chagnollaud, Président de l’iReMMO, dans l’émission « Décryptage »
Allez en paix
Les chroniques d’Uri Avnery, 24 février 2018
Je dois faire un aveu : je ne déteste pas Nétanyahou. Je ne déteste pas non plus Sara’le. En général, je ne déteste pas les gens. À la seule exception des gens qui trahirent la confiance que j’avais en eux et tentèrent de me planter un couteau dans le dos. Pas plus de deux ou trois personnes de toute ma vie. Je ne vais pas les nommer. Je n’ai pas rencontré Nétanyahou en privé plus de deux ou trois fois. Une fois il me présenta à sa seconde épouse dans le couloir de la Knesset. Elle me fit l’effet d’une charmante jeune femme. La seconde fois nous nous sommes rencontrés à une exposition de photos, dans laquelle il y avait une photo de moi portant un casque de pilote. (Je ne sais ni comment ni pourquoi).
Une terrible pensée
Les chroniques d’Uri Avnery, 25 novembre 2017
Soudain, une terrible pensée me frappe. Et si Avi Gabbay pensait réellement ce qu’il dit ? Impossible. Il ne peut pas réellement croire toutes ces choses. Non, non. Mais s’il les croit ? Que devons-nous en penser ? Avi Gabbay est le nouveau leader du parti travailliste israélien. Jusqu’à récemment, c’était l’un des membres fondateurs d’un parti de la droite modérée, Kulanu (‟Nous tous”). Sans avoir jamais été élu à la Knesset, il a occupé une fonction ministérielle secondaire. Il a démissionné quand Avigdor Lieberman, considéré par beaucoup de gens comme un semi-fasciste (et le ‟semi” est loin d’être certain), a été admis à rejoindre le gouvernement comme ministre de la Défense, le deuxième poste en ordre d’importance.
Emmanuel Macron doit défendre Salah Hamouri
Couper la poire en deux : c’est ce qu’a fait, ce mardi, la Cour de Jérusalem…Elle a annulé les six mois de détention administrative infligés par le ministre israélien de La Défense Avigdor Lieberman au Franco-Palestinien Salah Hamouri. Mais elle « réactive » – du jamais vu ! – le reliquat de trois mois qui lui restaient à purger lors de sa libération, en décembre 2011, dans le cadre de l’échange d’un millier de prisonniers palestiniens contre le soldat franco-israélien Gilad Shalit.