Le retour irakien de la France : facteurs et perspectives

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Depuis fin 2017, moment de l’annonce de la défaite territoriale du Califat en Irak, la France met en évidence son intérêt pour une présence massive, forte et durable dans ce pays. Pour cela, la diplomatie française développe tout un discours sur l’Irak en tant que « pôle de stabilité » ou encore l’Irak en tant que « pivot du Moyen-Orient ».

Les racines coloniales de la politique musulmane de la France

Mardi 9 octobre 2018
Présentation du livre « La politique musulmane de la France. Un projet chrétien pour l’islam ? 1911-1954 » de Jalila Sbaï, préfacé par Henry Laurens.
Rencontre avec Jalila Sbaï, historienne, diplômée d’arabe, de relations internationales et de sociologie, spécialiste de la politique musulmane de la France. Henry Laurens, professeur au Collège de France, titulaire de la chaire d’Histoire contemporaine du monde arabe, auparavant maître de conférences à l’université de la Sorbonne (Paris IV) et professeur des universités à l’INALCO.

La Bataille de Mossoul

Jeudi 26 avril 2018
Rencontre avec Hélène Sallon, journaliste au Monde, elle a notamment couvert la bataille de Mossoul et a publié L’Etat islamique de Mossoul. Histoire d’une entreprise totalitaire (La Découverte, 2018), Laurent Van Der Stockt, photojournaliste, membre de l’agence Gamma. Il a reçu notamment le Visa d’Or au festival Visa pour l’image de Perpignan pour sa couverture de la bataille de Mossoul pour Le Monde, Pierre-Jean Luizard, directeur de recherche au CNRS, historien et spécialiste de l’Irak, auteur notamment de Le piège Daech, L’État islamique ou le retour de l’Histoire (La Découverte, 2015).
Modération : Samuel Forey, journaliste, lauréat du 79e prix Albert-Londres de la presse écrite pour sa couverture de la bataille de Mossoul et du prix Bayeux-Calvados des correspondants de guerre en 2017.

Crises sans frontières

N° 94 – Été 2015
Dossier dirigé par Pierre Blanc
Souvent il nous faut revenir à la source des mots pour en retrouver la richesse perdue. Leur usage sur les temps longs les a souvent défigurés voire amputés d’un de leur sens. Le mot crise que nous avons choisi pour ce dossier illustre cette tendance au délavage de leur contenu. En latin médiéval, le terme crisis signifie un assaut de la nature ou la manifestation violente d’une maladie. Mais si l’on parcourt un peu plus les chemins de l’histoire, on y découvre que krisis, en grec, signifiait jugement ou décision. Quand il est ici question de crises sans frontières, c’est bien en référence à ce double sens qu’il a été choisi. Il fait allusion à la violence qui se déploie sous nos yeux tout comme à ce moment de décision – peut-être – ou au moins de jugement que son autre sens évoque.