Tunisie: arrêt sur la transition [Dans les revues]

Vendredi 27 octobre 2023 | 14h30-18h30
Présentation du n°125 de la revue Confluences Méditerranée Tunisie: arrêt sur la transition (L’Harmattan, 2023)
Table Ronde 1: Retour (en arrière) sur la transition politique tunisienne, avec Mohamed-Chérif Ferjani, professeur honoraire de l’Université Lyon 2, Hatem Nafti, essayiste. Modération: Jean-Paul Chagnollaud, président de l’iReMMO.
Table Ronde 2: Questions identitaires et migration: état des lieux au pays du jasmin, avec Wael Garnaoui (en ligne), maître-assistant à l’Université de Sousse, Yasmine Akrimi, doctorante en sciences politiques à l’université de Gand. Modération: Manon Moulin,secrétaire de rédaction de la revue Confluences Méditerranée et co-coordinatrice du numéro 125.

Tunisie : ressources de la société civile et avenir

10 février 2011 Avec :  Cherif Ferjani, Professeur à l’Université Lumière Lyon 2, directeur du Groupe de Recherche et d’Etudes sur la Méditerranée et le Moyen Orient (GREMMO) à la Maison de l’Orient méditerranéen.  Pierre Vallaud, historien, spécialiste de l’histoire des conflits au XXe siècle, a écrit notamment un Atlas géopolitique du Proche et du Moyen-Orient (Perrin) et […]

Tunisie : acteurs, enjeux et dynamiques d’une transition qui n’en finit pas

Couverture du rapport de l'Observatoire du Maghreb sur la Tunisie

Étude trimestrielle n° 3 – octobre 2013

Révolution d’inspiration démocratique et sociale, la révolution de décembre 2010-janvier 2011 était une réaction aux conséquences de l’essoufflement d’un modèle de développement combinant, depuis le tournant des années 1970, libéralisme économique et autoritarisme politique, avec un système de parti unique devenu, dans les années 1980, un système à parti hégémonique. S’il a permis un développement économique, social et culturel au début, grâce aux modernisations entreprises après l’indépendance, ce modèle a été gangréné, durant les 20 dernières années, par la corruption qui a conduit à l’aggravation du problème du chômage, notamment des jeunes diplômés, et des inégalités régionales. La révolution était portée par des revendications sociales concernant l’emploi, le pouvoir d’achat et le développement des régions défavorisées de l’intérieur, et par une inspiration démocratique réclamant la fin de l’autoritarisme, du népotisme, de la présidence à vie, et d’un autoritarisme étouffant les libertés individuelles et publiques.

Auteurs : Sarah Ben Néfissa, chercheur à l’institut de recherche pour le Développement (IRD), sociologue du politique, spécialiste de l’Égypte et du monde arabe, Chérif Ferjani, professeur de science politique à l’université Lyon 2.