Les Brics développent un modèle alternatif crédible pour les pays du Sud global
Joan Deas était invitée sur RFI afin de décrypter les enjeux du sommet des pays BRICS qui s’est déroulé en Afrique du Sud.
Vers une désoccidentalisation du monde ?
Invitée par l’IRIS, Joan Deas analyse les ambitions et caractéristiques de BRICS. Le centre de gravité de l’arène internationale est-il encore et toujours occidental ?
Camps chinois pour Ouïghours : que sait-on ? que fait-on ?
Mercredi 7 octobre 2020
En raison de la situation sanitaire actuelle, l’iReMMO organisera toutes ses rencontres « Controverses » et « Midis » en ligne à tarif libre.
Rencontre avec Dilnur Reyhan, enseignante à l’INALCO, chercheuse post-doctorale à l’Université Libre de Bruxelles, Ursula Gauthier, journaliste à l’Obs, spécialiste de la Chine.
Modération : Amel Makhlouf, Research Associate, SOAS University of London et enseignante à l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne.
Covid19: impact en Méditerranée – Proche et Moyen-Orient, avec Agnès Levallois, vice-présidente de l’iReMMO
[REPORTÉ] La Chine : nouvel acteur méditerranéen
Initialement prévue le mercredi 22 janvier 2020, la rencontre est reportée à cause de la grève des transports. Merci pour votre compréhension.
La Chine : nouvel acteur méditerranéen
N° 109 – Été 2019
Dossier dirigé par Saïd Belguidoum et Farida Souiah
Initié à l’automne 2013 par le Président chinois Xi Jinping, le mégaprojet OBOR (« One belt, One road »), devenu la BRI (Belt and Road Initiative) avec pour objectif la promotion des relations transcontinentales à une ampleur inédite, suscite bien des attentions et des spéculations. Avec l’annonce de la BRI, la présence de la Chine dans le monde prend un nouvel essor. Ce qui était une hypothèse se confirme : les routes de la soie renaissent.
La Méditerranée sans l’Europe
N° 74 – Été 2010
Dossier dirigé par Sébastien Abis.
Vouloir s’interroger sur « la Méditerranée sans l’Europe », c’est chercher, par delà l’impertinence de la formule, à explorer les nouvelles réalités géopolitiques d’un espace trop souvent fermé sur lui-même au niveau de la réflexion stratégique, alors qu’il est par nature une interface dynamique entre plusieurs régions qui se jouxtent, et qu’il constitue assurément une zone d’intérêts et de convoitises au coeur d’un Monde multipolaire où des puissances s’affirment aux côtés de celles révisant ou aiguisant leurs actions. La crise économique et financière, qui éclata en 2008, ne fait que précipiter depuis ce rééquilibrage du Monde 1 où le poids opérationnel de l’Europe, potentiellement très grand, s’affaiblit constamment. Dans ce cadre global, l’Euro-Méditerranée semble malheureusement vouée à ne demeurer qu’une idée en perpétuelle gestation. Pire, elle peut même apparaître comme le reflet des illusions géopolitiques de cette séquence historique (1989-2009) ayant fait basculer par à-coups le Monde dans un début de XXIe siècle désaxé, car la teneur des rapports Nord-Sud s’est métamorphosée.
Le Proche-Orient vu du Japon
Mercredi 11 février 2015
Rencontre avec Satoshi Ukai, professeur à l’université de Hitotsubashi (Tokyo) et spécialiste du monde arabe et de la question palestinienne.
Modération : Dominique Vidal, journaliste et historien.
La Syrie, un nouvel échec pour l’ONU?
Ban Ki-moon était, la semaine dernière, le premier secrétaire général de l’ONU à se rendre à Srebrenica où en 1995 les troupes serbes de Bosnie ont massacré près de 8 000 hommes alors que le Conseil de sécurité en avait fait une zone de sécurité sous la protection de Casques bleus. Massacre qualifié de génocide par la justice pénale internationale… Cette visite a son importance, pour la mémoire des Bosniaques assassinés et leurs familles mais aussi pour les Nations unies qui viennent officiellement, par la voix de leur plus haut responsable, de reconnaître leur faute. Comme l’a dit Ban Ki-moon devant le parlement bosniaque : «Les Nations unies n’ont pas été à la hauteur de leurs responsabilités… La communauté internationale a échoué à empêcher le génocide de Srebrenica… qui résonne comme l’un des chapitres les plus noirs de l’histoire moderne.»