« Moyen-Orient : une paix impossible ? », intervention de Jean-Paul Chagnollaud sur ViePublique.fr
Le puzzle du monde arabe : des origines de la tragédie aux convulsions d’aujourd’hui
Mercredi 10 mai 2017
Présentation de l’ouvrage de Charles Thépault Le monde arabe en morceaux, des printemps arabes à Daesh et de L’invention tragique du Moyen-Orient de Jean-Paul Chagnollaud et Pierre Blanc.
Rencontre avec : Charles Thépaut, diplomate au Quai d’Orsay. Il a travaillé en Syrie, en Algérie, et séjourné dans de nombreux pays de la zone. Jean-Paul Chagnollaud, professeur de sciences politiques à l’université de Cergy-Pontoise, et spécialiste de la question palestinienne. Modération: Agnès Levallois, spécialiste du Moyen-Orient et vice présidente de l’iReMMO.
Daech : Histoire, enjeux et pratiques de l’Organisation de l’Etat islamique
mardi 28 février 2017
Rencontre avec Kader A. Abderrahim, chercheur à l’IRIS, spécialiste du Maghreb et de l’islamisme, et maître de conférences à Sciences Po Paris, Jean Dufourcq, amiral et directeur d’études à l’IRSEM.
Modérateur : René Backmann, chroniqueur à Médiapart et membre de l’iReMMO.
Musulmans de France
N° 57 Printemps 2006
Dossier dirigé par Amel Boubekeur et Abderrahim Lamchichi
A partir des années 90, les problèmes sociaux que peuvent connaître les musulmans européens sont analysés par les pouvoirs publics à travers la prisme de l’islam. Ces problèmes, qui ne sont que très rarement spécifiques à la communauté musulmane (notamment ceux se structurant autour des femmes), vont être inextricablement liés dans leur traitement politique à la construction d’une nature problématique de l’islam, un islam de crise n’intervenant dans l’espace public que de façon quasi exclusivement polémique.
Face à l’Etat, la permanence des minorités
N° 04 Automne 1992
Dossier dirigé par Alain Gresh
« Le terme de minorité – accompagné d’une épithète précisant son identité par rapport à l’environnement, minorité linguistique, religieuse – désigne des groupes humains qui se trouvent « marginalisés », en position d’infériorité numérique – sauf exception – et en même temps politique, sociale ou économique, voire culturelle. Le fait d’être en minorité implique en même temps celui d’être juridiquement ou sociologiquement mineur ». Cette définition, en apparence simple, cache évidemment des réalités complexes, mouvantes, sources d’affrontements et parfois de guerres sanglantes. Les tentatives de codification en droit international de cette notion sont anciennes et se sont toujours heurtées à d’insurmontables obstacles, même si un pas nouveau devrait être franchi par les Nations Unies à l’automne 1992.