Turquie: des élections décisives?
Mercredi 31 mai 2023 | 12h30-14h
Avec Didier Billion, directeur adjoint de l’IRIS, spécialiste du Moyen-Orient et de la Turquie et auteur d’ouvrages et de nombreux articles sur les problématiques régionales. Il a rejoint l’IRIS en 1991 et en est devenu l’un des directeurs adjoints, après avoir été directeur des études et publications et rédacteur en chef de La Revue internationale et stratégique.
Modération: Jean-Paul Chagnollaud, président de l’iReMMO.
La Turquie : un partenaire incontournable ?
Jeudi 7 octobre 2021
Didier Billion, directeur adjoint de l’IRIS, spécialiste du Moyen-Orient. Docteur en science politique et certifié d’histoire et géographie. Auteur d’ouvrages et de nombreux articles sur les problématiques régionales, il a en outre rédigé de multiples études et notes de consultance pour des institutions françaises (ministère de la Défense, ministère des Affaires étrangères) ainsi que pour des entreprises françaises agissant au Moyen-Orient. Il a rejoint l’IRIS en 1991 et en est devenu un des directeurs adjoints, après avoir été directeur des études, puis directeur des publications et rédacteur en chef de « La Revue internationale et stratégique ». Il a récemment publié Géopolitique des mondes arabes (Eyrolles, 2021). Son dernier ouvrage s’intitule La Turquie, un partenaire incontournable (Eyrolles, 2021).
Modération : Dominique Vidal, journaliste et historien.
Que veut Erdogan ? Les nouvelles ambitions turques en Méditerranée – Moyen-Orient
Mercredi 17 mars 2021
En raison de la situation sanitaire actuelle, l’iReMMO organisera toutes ses rencontres « Controverses » et « Midis » en ligne, à tarif libre.
Didier Billion, directeur adjoint de l’IRIS, spécialiste du Moyen-Orient. Docteur en science politique et certifié d’Histoire et géographie. Il vient de publier Géopolitique des mondes arabes (Eyrolles, 2018), Vicken Cheterian, docteur en Histoire et politique Internationale de l’IUHEI, il enseigne à l’Université Webster ainsi qu’à l’Université de Genève. Il est l’auteur de plusieurs ouvrages dont Open Wounds, Armenians, Turks, and a Century of Genocide, paru aux éditions Hurst and Oxford University Press en 2015.
Modération : Noémie Rebière, docteure de l’Institut français de géopolitique, spécialiste des questions de sécurité énergétique en Turquie et en Méditerranée orientale.
Réduire les tensions dans le Golfe persique : regards croisés
Lundi 27 mai 2019
Palais du Luxembourg, Salle Clemenceau
15 Rue de Vaugirard – 75006 Paris
Table ronde avec Agnès Levallois, consultante spécialiste du Moyen-Orient, vice-Présidente de l’iReMMO, Emmanuel Dupuy, consultant dans le domaine défense et sécurité et armement, président de l’Institut Prospective et Sécurité en Europe (IPSE), Clément Therme, chercheur à l’International Institute for Strategic Studies (IISS) et Didier Billion, spécialiste du Moyen-Orient et de la Turquie, directeur adjoint de l’IRIS.
Les mondes arabes alliés à Israël ?
Mercredi 20 juin 2018
Rencontre avec Didier Billion, directeur adjoint de l’IRIS, spécialiste du Moyen-Orient. Docteur en science politique et certifié d’histoire et géographie, il est membre de l’iReMMO. Auteur d’ouvrages et de nombreux articles sur les problématiques régionales, il a en outre rédigé de multiples études et notes de consultance pour des institutions françaises (ministère de la Défense, ministère des Affaires étrangères) ainsi que pour des entreprises françaises agissant au Moyen-Orient. Il a rejoint l’IRIS en 1991 et en est devenu un des directeurs adjoints, après avoir été directeur des études, puis directeur des publications et rédacteur en chef de La Revue internationale et stratégique. Il vient de publier Géopolitique des mondes arabes (Eyrolles, 2018).
Modération: René Backmann, journaliste à Médiapart et membre de l’iReMMO.
La politique française au Moyen-Orient
N° 96 – Hiver 2015- 2016
Dossier dirigé par Jean-Paul Chagnollaud
La conduite de la politique étrangère est un exercice d’une grande complexité sans doute davantage encore lorsqu’il s’agit d’une région aussi tourmentée que le Moyen-Orient aujourd’hui. Pour l’appréhender il faut analyser une multiplicité d’élé- ments qui interagissent les uns avec les autres. D’abord les centres de décision. Sous la Ve république tout paraît simple puisque tout doit remonter au chef de l’Etat qui, en dernière instance, décide. En réalité, ce serait sous-estimer le poids des autres institutions impliquées dans l’élaboration de la politique étrangère : le Quai d’Orsay, le ministère de la Défense et même, pour certains dossiers, celui de l’Intérieur, sans oublier Matignon. Au sein de ces institutions comme à l’Elysée, il faut alors tenir compte des affinités politiques et idéologiques entre les hauts fonctionnaires qui tiennent les postes clés et veulent être en situation d’infléchir les décisions majeures.
Stratégies Islamistes
Stratégies Islamistes 30/03/2011 Avec : Bernard Hourcade, directeur de recherche au CNRS. Didier Billion, directeur des publications de l’IRIS et rédacteur en chef de la Revue internationale et stratégique. Tewfic Aclimandos , historien, chercheur au Collège de France
La Turquie d’aujourd’hui au miroir de l’Histoire
N° 83 Automne 2012
Dossier dirigé par Bastien Alex et Didier Billion
Des premières conquêtes de l’Empire ottoman qui l’ont hissé au rang de véritable puissance européenne jusqu’au déclin du XIXe siècle qui ont conduit certains acteurs à le qualifier d’« homme malade de l’Europe », de la fondation de la république à l’affirmation du statut de puissance régionale membre du G20, ce sont ainsi plusieurs séquences qui ont rythmé la transformation de la Turquie et la construction de son identité. Si l’héritage de ces dynamiques se retrouve aujourd’hui, il semble nécessiter une (re)mise en perspective historique afin de proposer les clés de compréhension indispensables au décryptage de l’avenir du pays.
Stratégies islamistes
N° 76 Hiver 2010-2011
Dossier dirigé par Jean-Paul Chagnollaud
Alors même que de Tunis au Caire, nous assistons, en ce début d’année 2011, à des révoltes sociales et politiques de grande envergure, tout se passe comme si nos perceptions du monde arabe, de l’Iran et, dans une moindre mesure, de la Turquie étaient encore plus ou moins calées sur une grille de lecture remontant aux années 1970. L’islam politique s’appréhende encore largement comme un ensemble compact, dangereux, foncièrement antidémocratique et antioccidental. Nombre de médias et d’observateurs cherchent toujours à décrypter les bouleversements en cours dans cette région par des interrogations sur le « péril islamiste » alors même que les partis et les leaders de cette mouvance plurielle ont été absents de ces vastes manifestations aussi bien en Tunisie qu’en Egypte sans oublier le fait, capital, qu’en 2009 c’est tout une fraction du peuple iranien qui a manifesté contre le régime autoritaire des ayatollahs et la réélection truquée de Mahmoud Ahmadinejad.
Nations et territoire : quelles institutions ?
N° 73 Printemps 2010
Dossier dirigé par Robert Bistolfi
Ce que Paul Valery avait dit du caractère mortel des civilisations vaut pour les institutions politiques, et d’abord pour celles qui ont dû gérer une pluralité de peuples, langues, coutumes, religions… Des ensembles institutionnels ont été bâtis qui ont produit des « civilisations » avant de disparaître. Une richesse culturelle trop disparate a eu raison d’elles à la longue. Il y a un siècle, l’empire ottoman et l’empire austro-hongrois se sont effondrés ; l’Union soviétique et la Yougoslavie ont disparu hier. Le ciment de ces ensembles était différent, mais tous ont eu en commun de n’avoir pas pu transformer un lien autoritaire en une adhésion consentie. Un meilleur fonctionnement démocratique aurait-il permis d’aboutir à un équilibre satisfaisant, durable, entre fidélités particulières et consentement à des institutions régulatrices de l’ensemble ?
La montée des périls
N° 61 Printemps 2007
Dossier dirigé par Robert Bistolfi
Depuis une quinzaine d’années, le monde hésite dans un entre-deux opaque : la fin de la bipolarité URSS-USA a laissé libre cours à l’hyperpuissance étatsunienne, cependant que les géants de demain – la Chine, l’Inde, le Brésil, l’Union européenne peut-être… – ne sont pas encore en mesure d’imposer un nouveau partage des pouvoirs. Dans cet entre-deux libéré de la peur nucléaire, on aurait pu s’attendre à ce que la politique retrouve tous ses droits. Sous la houlette de Washington, des compromis politiques raisonnables auraient pu permettre, semble-t-il, d’éteindre ou de réduire les principaux foyers de tension. Paradoxalement, c’est au contraire à une renonciation apparente aux outils de la politique que l’on a assisté : les deux analyses opposées de Francis Fukuyama sur la fin de l’Histoire, et de Samuel Huntington sur le clash des civilisations, avaient illustré en le théorisant ce retrait.
Turquie, la 28ème étoile
N° 52 Hiver 2004-2005
Dossier dirigé par Robert Bistolfi
L’intégration de la Turquie à l’Union européenne soulève des problèmes importants et pour certains d’entre eux inédits. Ils touchent certes à l’avenir de l’Union, mais ils concernent également une Turquie déjà attelée à un difficile et profond travail de réforme. Trop émotionnel, le débat en France et dans quelques pays membres ne facilite pas une approche raisonnée du dossier. Ce numéro de Confluences Méditerranée propose une analyse des principales données. Les interrogations portent d’abord sur la nature de l’Union et de son projet, sur sa capacité à dépasser l’économisme de la trajectoire actuelle. Elles portent également sur la capacité qu’aura la Turquie de consolider dans la durée les adaptations où elle s’est vigoureusement engagée