Un djihad sans foi ni loi
Lundi 17 avril 2023 | 12h30-14h
Présentation du livre de Marco-Antoine Perouse de Montclos « Un djihad sans foi ni loi, ou la guerre contre le terrorisme à l’épreuve des réalités africaines »
Avec Marc-Antoine Pérouse de Montclos, politologue et directeur de recherche à l’Institut de recherche pour le développement (IRD).
Modération: Dominique Vidal, journaliste et historien.
L’islamisme décrypté
Octobre 2020 – N°36
Auteur : Haoues Seniguer.
L’islamisme ou islam politique ne cesse depuis de longues années de susciter controverses et polémiques intarissables, en particulier dans le contexte français. Les attentats terroristes commis au nom de l’islam à partir de 2015 ont rendu confus ce qui a trait au fait islamique. La visibilité des signes d’appartenance à l’islam dans l’espace public est ainsi souvent assimilée à la pointe avancée de l’islamisme, qui, lui-même, peut également être associé au djihadisme, soit l’activisme meurtrier. C’est pourquoi une sociologie critique est nécessaire, car elle offre la possibilité d’identifier avec rigueur l’idéologie islamiste, ses particularités, le profil de ses théoriciens les plus célèbres, ainsi que la diversité des modes discursifs et d’action déployés par les militants, entre autres dans le contexte majoritairement musulman, mais pas seulement.
Sahel : la stratégie française en crise ?
Jeudi 17 septembre 2020
En raison de la situation sanitaire actuelle, l’iReMMO organisera toutes ses rencontres « Controverses » et « Midis » en ligne à tarif libre.
Rencontre avec Marc-Antoine Pérouse de Montclos, politologue et directeur de recherche à l’IRD, chercheur associé au Peace Research Institute, Oslo (PRIO). Auteur notamment de Une guerre perdue. La France au Sahel (JC Lattès, 2020).
Modération : Dominique Vidal, journaliste et historien
La remontée en puissance de Daech en Irak, par Adel Bakawan, directeur du département recherche de l’iReMMO
« En Irak, l’inquiétant assassinat d’un chercheur », entretien avec Adel Bakawan, directeur du département recherche de l’iReMMO
Kalifat : décryptage de la série par Géraldine Casutt
Jeudi 28 mai 2020
Avec Géraldine Casutt, spécialiste du rôle des femmes dans le djihadisme et l’islam radical. Elle est doctorante en sociologie des religions à l’Université de Fribourg (Suisse) et à l’EHESS (Paris). Sa thèse a pour sujet « Les femmes musulmanes dans l’ombre du jihad : une « armée de roses » entre soutien visible et invisible à l’utopie jihadiste dans une conception féminine du « fard al ayn » ».
Daech renaîtra-t-il de ses cendres?
Le Maghreb entre impasses et perspectives de changement
COLLOQUE
Samedi 1er décembre 2018 – 9h-18h
Palais du Luxembourg – Salle Médicis – Paris 6e
3 tables-rondes:
L’après-printemps arabe dans les pays du Maghreb
Le Maghreb étranglé dans la mondialisation ?
Les enjeux stratégiques et la sécurité dans la région du Maghreb
Djihadisme : un carrefour de multiples trajectoires
1er décembre 2017
Interview avec Michel Wieviorka, docteur d’État ès Lettres et Sciences humaines, directeur d’études à l’École des hautes études en sciences sociales, président du directoire de la Fondation de la Maison des sciences de l’homme (FMSH).
La fabrique audiovisuelle de l’État islamique : La vidéo comme arme de guerre et outil de légitimation et de recrutement
Janvier 2018 – N° 31
Auteure : Dhouha Rekik
Cet ouvrage tente de mieux comprendre les mutations de la communication jihadiste avec l’avènement de l’organisation de l’État Islamique. Pour la première fois, une organisation jihadiste a occupé un territoire qu’il a fallu peupler et administrer. Un arsenal médiatique conséquent et complexe a été mis en place à destination de différents « publics ». L’ouvrage explore les registres cinématographiques, institutionnels et idéologiques déployés à diverses fins : légitimer, recruter ou terroriser. Ce faisant, il éclaire également la nature de l’OEI et son idéologie à géométrie variable.
Terrorisme(s)
N°102 – Automne 2017
Dossier dirigé par Jean-Paul Chagnollaud
Un des paradoxes majeurs du terrorisme réside dans l’écart abyssal existant entre les logiques de des modalités d’action, toujours à peu près les mêmes à travers le temps et l’espace, et ses racines sociologiques multiples et changeantes selon les séquences historiques dans lesquelles il fait irruption. L’acte terroriste s’inscrit toujours dans une logique spécifique qui n’est jamais irrationnelle même si elle peut apparaître comme telle. Il instrumentalise des victimes innocentes pour faire pression sur un adversaire qui est en fait la véritable cible dans une situation conflictuelle où les auteurs se trouent engagés. Tout se passe comme si la relation à deux (terroriste et victime) se métamorphosait en un « triangle terroriste-victime-cible »
La montée des islamismes
Samedi 13 mai 2017
La révolution khomeyniste, avec Yann Richard, professeur émérite d’études iraniennes à l’Université Sorbonne Nouvelle – Paris 3, spécialiste de la sociologie religieuse du chiisme moderne, de l’histoire de l’Iran contemporain ainsi que de la littérature persane. Frères musulmans et printemps arabes, avec Pierre Puchot, écrivain et journaliste indépendant spécialisé sur le Maghreb et le Moyen-Orient, il a dirigé Les frères musulmans et le pouvoir (2011-2014) (Editions Galaade, 2015). Daech: idéologie et propagande avec Myriam Benraad, politologue, spécialiste de l’Irak, maître de conférences en science politique et études moyen-orientales à l’Université de Limerick, en Irlande, auteure notamment de L’État islamique pris au mot (Armand Colin, à paraître).
Islam : histoire et enjeux, comprendre la deuxième religion de France
mardi 25 avril 2017
Rencontre avec Jacques Huntzinger, professeur des facultés de droit, haut fonctionnaire aux Nations unies, ancien ambassadeur de France, Jacques Huntzinger est directeur de recherche au Collège des Bernardins.
Modération : Jean-Paul Chagnollaud, président de l’iReMMO et professeur émérite des universités.
Quelles politiques mener face à l’Organisation Etat islamique ?
Jeudi 17 décembre 2015
Rencontre avec : Myriam Benraad, chercheure spécialiste du Moyen-Orient à l’Institut de recherches et d’études sur le monde arabe et musulman (Iremam) et à la Fondation pour la recherche stratégique (FRS). Elle est l’auteure de Irak, la revanche de l’Histoire. De l’occupation étrangère à l’État islamique (Vendémiaire, 2015) et Irak : de Babylone à l’Etat islamique. Idées reçues sur une nation complexe (Cavalier Bleu, 2015), François Burgat, membre de l’iReMMO, directeur de recherche au CNRS (Iremam, Aix-en-Provence) et porteur du projet ERC When Authoritarianism fails in the Arab World (Wafaw), 2013- 2017. Il est l’auteur de nombreux livres, et a notamment dirigé l’ouvrage collectif Pas de printemps pour la Syrie (Editions La Découverte, 2013, avec Bruno Paoli).
Modération : Dominique Vidal, journaliste et historien.
Après «Charlie», revenir au Moyen-Orient
Pour réfléchir aux causes profondes des actes criminels dont nos concitoyens ont été victimes à Paris, au mois de janvier, l’analyse des déficits d’intégration de notre République est essentielle, mais insuffisante tant les profils des jihadistes sont multiples. Il faut aussi essayer de saisir ce qui se passe vraiment au Moyen-Orient.
Du djihad aux urnes
Mercredi 30 avril 2014
Rencontre exceptionnelle avec Abdelhakim Belhadj, ancien djihadiste ayant combattu en Afghanistan et en Irak, co-fondateur puis Émir du Groupe islamique combattant libyen. Il participa à la prise de Tripoli, dont il fut le gouverneur militaire. Il est aujourd’hui engagé dans la vie politique libyenne.
Modération : Isabelle Mandraud, reporter pour Le Monde et responsable du desk Maghreb (Mauritanie, Maroc, Algérie, Tunisie, Libye), auteur de Du djihad aux urnes, Le parcours singulier d’Abdelhakim Belhadj.
Pour le peuple syrien
En quelques jours, les attentats sanglants en Turquie et les raids israéliens sur la Syrie sont venus rappeler l’extrême gravité de la tragédie syrienne et les risques de déstabilisation régionale qu’elle comporte. Comme pour ajouter à la confusion, Mme Del Ponte, la magistrate internationale et membre d’une commission d’enquête de l’ONU sur la Syrie, s’est permise, sans preuves, d’accuser l’opposition d’avoir utilisé des armes chimiques. Venant ainsi mêler sa voix – aussitôt désavouée par l’ONU – à toutes celles qui cherchent à nier la réalité d’une situation dans laquelle un régime est entré en guerre contre son propre peuple. On a, en effet, prétendu bien des choses : que les heurts entre les manifestants et les forces de l’ordre étaient le fait d’éléments infiltrés venus de l’étranger, que l’Observatoire syrien des droits de l’homme publiait systématiquement des informations erronées, que l’opposition était inspirée et instrumentalisée par des Etats hostiles à la Syrie ou qu’elle ne relevait que de la mouvance fondamentaliste sunnite encline aux postures jihadistes et aux alliances avec Al-Qaeda.