Libye 11 ans après… Les défis des droits de l’Homme et de la justice

Détail de la couverture du livre "Human Rights and Justice challenges in Libya 10 years after the Revolution"

Mardi 1er mars 2022 – 18h30-20h30
Prix libre sous réserve de place disponible. La rencontre se tiendra exclusivement en présentiel
Marwan Tashani, (avec traduction) chercheur et directeur du  Center for Human Rights Defender Association (CHRDA), Alaa Talbi, universitaire en Histoire. Directeur exécutif du Forum tunisien des droits économiques et sociaux (FTDES), Jazia Jibril Shaitir, (avec traduction) professeure en droit pénal  à l’université de Benghazi en Libye.
Modération : Samad Ait Aicha, responsable communication et relations presse du CHRDA.

Cycle « Méditerranée-Moyen Orient : questions de société, sociétés en question » 2018-19

Un samedi par mois à partir d’octobre 2018
A la une des journaux, les pays de la Méditerranée et du Moyen Orient apparaissent à travers le prisme des guerres qu’ils subissent ou de la violence qu’ils produisent, ou encore à travers les récits sans espoir des migrants et des demandeurs d’asile. L’épais rideau de fumée des événements violents ne permet pas de voir les réalités profondes des sociétés. Les perceptions sont déformées : sous le feu de l’actualité brûlante, nous passons souvent à côté des mutations qui travaillent ces sociétés en profondeur. Nous perdons de vue le vécu des habitants dans leur diversité et leur pluralité. Nous ne parvenons plus à imaginer comment vivent les gens au sud de la Méditerranée.

Projection-débat de court-métrages sur les droits humains réalisés par de jeunes réalisateurs-trices libyen-ne-s

Mardi 27 février 2018
Projection de court-métrages produits dans le cadre d’ateliers organisés par le Cairo Institute for Human rights studies et sous la direction de la réalisatrice Katia Jarjoura, en partenariat avec le Réseau Euromed France.
La projection sera suivie d’un débat sur les films présentés et sur la situation des droits humains en Libye avec: Katia Jarjoura, Azrou Magoura, Karim Salem et Marwan Tashani. 

Le « Hirak », retour sur un an de mouvement social dans le Rif marocain : essoufflement ou contagion ?

Mardi 3 octobre 2017
Rencontre avec Pierre Vermeren, historien, professeur d’histoire contemporaine à l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, spécialiste du Maghreb et des mondes arabo-berbères et Ouadia El Hankouri, docteur en langues et civilisations étrangères, enseignant vacataire à l’université de Lille 2, membre de la commission administrative de l’Association marocaine des Droits humains.
Modération : Roland Biache, président du Réseau Euromed France et délégué général de Solidarité laïque.

Le Maroc : changements et faux-semblants

N° 78 Été 2011
Dossier dirigé par Karine Bennafla
Programmé il y a un an, ce dossier de Confluences Méditerranée consacré au Maroc paraît, plus de 10 ans après le numéro spécial précédent*, à un moment particulier de l’actualité sociale et politique du royaume. Celle-ci est marquée, depuis février 2011, par une politisation et une coordination, inédite à l’échelle nationale, des expressions publiques de protestation, à l’issue de la vague contestataire partie de Tunisie puis d’Egypte durant l’hiver 2010-2011. Avec quelques semaines de décalage, le pouvoir central marocain a, à son tour, été affecté par le vent de révolte et, sans renoncer à l’usage de la force répressive contre les manifestants, il a vite réagi par une série de mesures destinées à apaiser la gronde

Régimes politiques et droits humains au Maghreb

N° 51 Automne 2004
Dossier dirigé par Lahouari Addi,
Les régimes politiques du Maghreb sont confrontés à l’usure du pouvoir et au déclin de la légitimité historique qui leur a servi de fondement depuis les indépendances. Investis dans les années 1960 de la triple mission de construire l’Etat, de développer l’économie et de moderniser la société, ils avaient fait taire toute opposition pour que l’administration puisse réaliser ces tâches d’édification nationale. Cinq décennies après la fin de l’ère coloniale, le bilan en terme de développement économique et social paraît maigre et le pouvoir exécutif fonctionne toujours sans contrepoids institutionnel. Il ne rend compte ni au Parlement – réduit à une chambre d’enregistrement issu d’élections truquées – ni à la justice dont l’autonomie est virtuelle. L’Etat se réduit alors à une administration dépassée par l’énormité de la tâche et à des services de police chargés de réprimer la contestation. Allant de la dispersion violente de manifestations à la détention arbitraire accompagnée de torture et parfois de disparitions, la répression est le plus souvent menée en dehors du cadre de la loi et marquée par des violations répétées de droits de l’Homme.