La France doit-elle reconnaître un État palestinien ?

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28 mai 2024

Intervention d’Agnès Levallois, vice-présidente de l’iReMMO.

L’Espagne, l’Irlande et la Norvège ont officiellement reconnu, mardi 28 mai, l’État de Palestine dans le but d’avancer, selon elles, vers la paix au Proche-Orient. Cette décision a mis en fureur les autorités israéliennes. De son côté, le gouvernement français continue d’affirmer que les conditions ne se prêtent pas à une telle reconnaissance.

Reconnaissance d’un État palestinien: «Le noyau dur du refus est en train de se fissurer»

22 mai 2024

Intervention de Jean-Paul Chagnollaud, président de l’iReMMO.

L’Irlande, l’Espagne et la Norvège ont annoncé leur intention de reconnaître un État de Palestine. Furieux, Israël a rappelé plusieurs de ses ambassadeurs. Le Premier ministre irlandais espère convaincre d’autres pays européens de faire de même, mais les Vingt-Sept sont divisés. Qu’est-ce que cette décision pourrait changer sur la scène internationale ?

Le pâté d’alouette de Naftali Bennett

Pictogramme éditorial

On connaît le principe du pâté d’alouette : contrairement à ce que son nom laisse croire, il comprend peu d’alouette et beaucoup de… cheval. Imaginons-en une version casher : près de six mois après son investiture par la Knesset, c’est plus ou moins ce à quoi ressemble le bilan du gouvernement du Premier ministre Naftali Bennet et du ministre des Affaires étrangères Yaïr Lapi.

Palestiniens et Israéliens : le moment de vérité

L’Harmattan – 2000
Les Palestiniens et les Israéliens sont actuellement engagés dans des négociations d’une extrême importance. Il ne s’agit plus, en effet, de discuter de tel ou tel problème particulier aussi grave soit-il, mais bien de décider de l’avenir de deux peuples en abordant les grandes questions qui sont au cœur de la confrontation : Jérusalem, les réfugiés, les implantations, l’eau, les frontières de l’État palestinien, la sécurité de l’État d’Israël.

« Annexion : plus facile à annoncer qu’à réaliser », par Dominique Vidal, membre de l’iReMMO

Article publié dans le journal papier « La Nouvelle Presse ». Annexion : plus facile à annoncer qu’à réaliser Par Dominique Vidal « C’est sur ces territoires que le peuple juif est né et s’est développé. Il est temps d’y appliquer la loi israélienne et d’écrire un nouveau chapitre glorieux dans l’histoire du sionisme. » Ainsi s’exprimait Benyamin Netanyahou le […]

La Palestine à travers l’Histoire : séance de clôture 2016-17

Samedi 17 juin 2017
Palestine : retour sur l’histoire, Dima Alsajdeyadoctorante à l’Université Paris 2 Panthéon-Assas et doctorante associée à la chaire d’Histoire contemporaine du Monde arabe au Collège de France, François Ceccaldi, doctorant à l’EHESS et doctorant associé à la chaire d’Histoire contemporaine du Monde arabe au Collège de France, Alain Gresh, journaliste, directeur d’Orient XXIElias Sanbar, écrivain et ambassadeur de la Palestine auprès de l’Unesco.
Modération : Agnès Levalloisconsultante et vice-présidente de l’iReMMO.
La solution à deux États en question, Dominique Vidal, journaliste et historien, Hala Abou-Hassira, Premier Conseiller de la Mission de la Palestine en France, Eyal Sivan, producteur, réalisateur et essayiste, Leïla Sansour, réalisatrice et fondatrice de la fondation Open Bethlehem. Modération : Giovanna Tanzarella, vice-présidente du Réseau Euromed France et membre de l’iReMMO
Clôture: Jean-Paul Chagnollaud, président de l’iReMMO.
« DJ set », conclusion de la journée avec la musique de Hadi Zeidan.
En coproduction avec la Maison des Métallos.

Israël-Palestine après le 11 septembre

N° 43 Automne 2002
Dossier dirigé par Jean-Paul Chagnollaud
Il y a plus d’un an Confluences avait décrit le scénario qui allait se dérouler en Palestine dans les mois qui suivraient : une agression militaire multiforme pour effacer les accords d’Oslo, détruire le leadership palestinien et contraindre les Palestiniens à accepter la domination israélienne. Cette analyse n’était pas très difficile à faire tant cette agression était « annoncée ».

La France doit être leader sur la reconnaissance de la Palestine [Tribune]

Monsieur le président de la République. L’Assemblée générale des Nations unies va se prononcer jeudi sur un projet de résolution permettant à la Palestine d’obtenir le statut d’Etat observateur. En choisissant cette option, les Palestiniens ne refusent pas la reprise des négociations que vous appelez de vos vœux. Alors qu’ils ont prouvé depuis dix-huit ans qu’ils veulent négocier et qu’ils sont prêts à recommencer vite, ils souhaitent avant tout s’abstraire des conditions du processus d’Oslo, qui ont surtout permis à Israël de renforcer son emprise sur le territoire de leur futur Etat. Il s’agit certes de négocier mais cette fois dans le cadre des principes du droit international. Leur reconnaissance en tant qu’Etat par l’ONU leur permettra de replacer le droit international au centre des discussions. Sans ce préalable, les négociations qui reprendraient auront le même destin que les précédentes : le renforcement de la position d’Israël, puissance militaire occupante au détriment de la population de Cisjordanie (dont Jérusalem-Est) et de Gaza, et surtout une menace pour la paix comme le prouvent les tragiques événements actuels.