« Faire taire les armes (2/4) Peace building : peut-on acheter la paix ? », intervention d’Estelle Brack, membre de l’iReMMO
Jordanie : une stabilité de façade
N°110 – Automne 2019
Dossier dirigé par Pierre Blanc.
La Jordanie est l’un des pays du Moyen-Orient les moins mis sous la lucarne médiatique : la stabilité éloigne l’attention du journaliste. Confluences Méditerranée interroge dans ce numéro cette apparente stabilité. À travers des thématiques politiques, économico-sociales, territoriales et géopolitiques, les articles révèlent finalement que ce qui se dégage n’est qu’une stabilité de façade.
Le Sahara-Sahel face à la déstabilisation régionale
Mardi 18 décembre 2018
Rencontre avec Pauline Poupart, doctorante au Centre de relations internationales de Sciences Po, Abdenour Benantar, maître de conférence à l’Université Paris VIII.
La Libye, chaos debout
Lundi 26 mars 2018
Rencontre avec Vincent Hugeux, grand reporter au sein du service Monde de l’Express depuis 1990, où il est chargé de l’Afrique et du Moyen-Orient. Il a auparavant travaillé aux quotidiens Le Monde et La Croix et a reçu le prix Bayeux-Calvados des correspondants de guerre en 2005 pour un reportage sur l’Ouganda. Il tient le blog « L’ Afrique en face » sur L’Express.fr et a publié plusieurs livres, dont le dernier Kadhafi est paru en 2017 aux éditions Perrin.
Modération : Dominique Vidal, journaliste et historien.
Souveraineté économique et réformes en Algérie
N° 71 Automne 2009
Dossier dirigé par Mihoub Mezouaghi et Fatiha Talahite
Les mesures adoptées par la Loi de finances complémentaire (LFC) 2009, en introduisant de fortes restrictions à la fois aux importations, à l’investissement étranger et au crédit à la consommation, ont surpris par leur radicalité, alors même que les autorités insistaient sur la résilience de l’économie algérienne face à la crise internationale. Ces mesures participent-elles seulement d’une adaptation au contexte international de crise ou expriment-elles des changements profonds en matière d’orientation économique ? Alors que le constat est implacable – désindustrialisation, effets pervers de la rente pétrolière et gazière, dérive des importations -, découlent-elles d’une remise en cause de l’ouverture économique, d’une restauration des leviers de régulation ou d’une volonté de répondre à des tensions sociales croissantes ? Ne révèlent-elles pas, plus fondamentalement, la situation de blocage du processus de réformes économiques qui trouve ses racines dans les contradictions du rôle de l’Etat dans l’économie nationale depuis la fin des années 1980 ?