Antisémitisme : aux origines du glissement de vocabulaire de « juif » à « sioniste » – L’entretien de Dominique Vidal, membre de l’iReMMO
« France : antisionisme = antisémitisme ? » – L’intervention de Jean-Paul Chagnollaud, président de l’iReMMO dans l’émission « Le débat »
« Pénaliser l’antisionisme « remettrait en cause la liberté d’expression » » – Intervention de Dominique Vidal, membre de l’iReMMO dans l’émission « Soir 3 »
L’Etat-nation du peuple juif
En ces temps de régression populiste et nationaliste un peu partout dans le monde, le gouvernement et le parlement d’Israël ont frappé très fort avec l’adoption, en juillet 2018, d’une loi fondamentale consacrant l’Etat d’Israël comme l’Etat-nation du peuple juif.
La séparation est belle
Les chroniques d’Uri Avnery, 7 octobre 2017
IMAGINEZ un peu : un nouveau mouvement chez les Mizrahim vient de naître en Israël. Il déclare que toutes les organisations existantes de mizrahim (juifs orientaux) sont bidon. Qu’elles sont toutes des instruments de l’élite ashkénaze (juifs européens) pour tenir les mizrahim en tutelle. Que le parti oriental Shas est une plaisanterie, spécialement depuis la mort du rabbin Joseph Ovadia, qui était un leader mizrahi authentique. Il dit que le Likoud est l’instrument le plus astucieux pour contenir les Mizrahim. Que le pouvoir interminable de Benjamin Nétanyahou, la personnification même de l’élite ashkénaze, traduit l’impuissance des masses mizrahi ignorantes, qui le maintiennent au pouvoir avec toute sa clique ashkénaze. ALORS un nouveau parti Mizrahi est créé, sous la conduite de jeunes gens énergiques qui proposent une idée révolutionnaire choquante : la séparation.
Souveraineté économique et réformes en Algérie
N° 71 Automne 2009
Dossier dirigé par Mihoub Mezouaghi et Fatiha Talahite
Les mesures adoptées par la Loi de finances complémentaire (LFC) 2009, en introduisant de fortes restrictions à la fois aux importations, à l’investissement étranger et au crédit à la consommation, ont surpris par leur radicalité, alors même que les autorités insistaient sur la résilience de l’économie algérienne face à la crise internationale. Ces mesures participent-elles seulement d’une adaptation au contexte international de crise ou expriment-elles des changements profonds en matière d’orientation économique ? Alors que le constat est implacable – désindustrialisation, effets pervers de la rente pétrolière et gazière, dérive des importations -, découlent-elles d’une remise en cause de l’ouverture économique, d’une restauration des leviers de régulation ou d’une volonté de répondre à des tensions sociales croissantes ? Ne révèlent-elles pas, plus fondamentalement, la situation de blocage du processus de réformes économiques qui trouve ses racines dans les contradictions du rôle de l’Etat dans l’économie nationale depuis la fin des années 1980 ?