D’une révolution à l’autre. Le camp palestinien de Yarmouk (1956-2019)

Mardi 28 janvier 2025 | 14h30-16h

ATTENTION! HORAIRE DÉCALÉ
Présentation du livre de Valentina Napolitano Le camp palestinien de Yarmouk en Syrie (1956-2019) (Actes sud, 2024)
Valentina Napolitano, sociologue, chargée de recherche à l’IRD et rattachée au LPED à l’Université d’Aix-Marseille.
Modération: Mohamed-Nour Hayed, étudiant en Master de relations internationales et action à l’étranger à Paris I Panthéon-Sorbonne.

Captagon: l’arme économique du régime Assad

L’émergence de la Syrie en tant que narco-État fait d’elle aujourd’hui, selon de nombreux observateurs, le plus grand narco-État du monde. Un titre qui, bien loin des stéréotypes sud-américains, trouve ses origines en plein cœur du Levant. Avec la production et le trafic de captagon, le régime d’Assad s’est taillé un empire financier parallèle et puissant, répondant à la fois à ses propres besoins économiques et à ses ambitions diplomatiques dans la région. Mais comment la Syrie, un État ruiné par une décennie de guerre, a-t-elle pu bâtir une telle industrie et quelles en sont les conséquences régionales et internationales?

De Mohamed-Nour Hayed

Construire l’ennemi de la Nation: analyse du discours et de la pensée du polémiste Éric Zemmour

Depuis une décennie, Éric Zemmour a consolidé sa notoriété en tant que polémiste en France. Dans ses discours et écrits, il propose une vision particulière de la nation française, qu’il oppose à des figures qu’il considère menaçantes pour l’identité et la culture du pays. À travers la désignation de l’immigré, et plus spécifiquement de l’arabo-musulman, comme «ennemi de la nation», il polarise les discours publics autour de la question de l’immigration. Cet article analyse la manière dont Zemmour construit cette image de l’ennemi public et en explore les effets dans le paysage socio-politique français.

De Mohamed-Nour Hayed

Le conflit syrien: une tragédie humaine et juridique

Depuis le début de la révolution syrienne en mars 2011, le conflit n’a cessé de se transformer en un engrenage de violence, marqué par des attaques répétées contre la population civile. Alors que le Haut-Commissariat des Nations unies aux droits de l’homme estimait en 2022 que 300000 civils avaient péri, l’Observatoire syrien des droits de l’homme porte ce bilan à plus de 500000. Au-delà des chiffres, le conflit syrien a généré des millions de déplacés, et poussé autant de Syriens à s’exiler. La question du droit des victimes reste aujourd’hui un enjeu crucial pour une population qui réclame justice et reconnaissance de ses souffrances.

De Mohamed-Nour Hayed