Le retour irakien de la France : facteurs et perspectives

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Depuis fin 2017, moment de l’annonce de la défaite territoriale du Califat en Irak, la France met en évidence son intérêt pour une présence massive, forte et durable dans ce pays. Pour cela, la diplomatie française développe tout un discours sur l’Irak en tant que « pôle de stabilité » ou encore l’Irak en tant que « pivot du Moyen-Orient ».

Iran : les enjeux d’une confrontation

Vendredi 21 février 2020 – 9h30-18h00
COLLOQUE
Palais du Luxembourg
Sous le haut-parrainage de Philippe Bonnecarrère, président du Groupe d’amitié France-Iran du Sénat et de Anne Genetet, présidente du Groupe d’amitié France-Iran de l’Assemblée nationale.

 

Agriculture et politique : des champs d’insécurité

N° 108 – Printemps 2019
Dossier dirigé par Matthieu Brun
L’agriculture n’est en effet pas un secteur économique comme les autres. Elle est une activité mais aussi un mode de vie en relation avec des dynamiques sociales, culturelles, démographiques, environnementales et politiques. Bien qu’elle soit en déclin dans sa contribution au Produit intérieur brut et à la croissance économique, elle demeure dans les pays du sud et de l’est de la Méditerranée pourvoyeuse d’emplois, de revenus mais aussi de stabilité.

Le Maghreb entre impasses et perspectives de changement

COLLOQUE
Samedi 1er décembre 2018 – 9h-18h
Palais du Luxembourg – Salle Médicis Paris 6e

3 tables-rondes:
L’après-printemps arabe dans les pays du Maghreb
Le Maghreb étranglé dans la mondialisation ?
Les enjeux stratégiques et la sécurité dans la région du Maghreb

Crises sans frontières

N° 94 – Été 2015
Dossier dirigé par Pierre Blanc
Souvent il nous faut revenir à la source des mots pour en retrouver la richesse perdue. Leur usage sur les temps longs les a souvent défigurés voire amputés d’un de leur sens. Le mot crise que nous avons choisi pour ce dossier illustre cette tendance au délavage de leur contenu. En latin médiéval, le terme crisis signifie un assaut de la nature ou la manifestation violente d’une maladie. Mais si l’on parcourt un peu plus les chemins de l’histoire, on y découvre que krisis, en grec, signifiait jugement ou décision. Quand il est ici question de crises sans frontières, c’est bien en référence à ce double sens qu’il a été choisi. Il fait allusion à la violence qui se déploie sous nos yeux tout comme à ce moment de décision – peut-être – ou au moins de jugement que son autre sens évoque.

Développement et libertés sont-ils possibles sans sécurité alimentaire ?

Développement et libertés sont-ils possibles sans sécurité alimentaire ? 16/03/2011 Avec :  Michel Petit est agronome et économiste. Ancien directeur du département « agriculture et développement rural » à la Banque Mondiale, il est actuellement professeur associé à l’Institut Agronomique Méditerranéen de Montpellier. Il s’intéresse principalement aujourd’hui aux négociations internationales relatives à la libéralisation des échanges agricoles et aux prospectives […]

Afriqu’Orient

N° 90 Été 2014
Dossier dirigé par Karine Bennafla et Sébastien Abis
Si l’Afrique du Nord et le Moyen-Orient, d’une part, et l’Afrique subsaharienne d’autre part font chacune l’objet d’une littérature abondante, force est de constater que les relations entre ces deux aires régionales constituent, elles, un thème peu exploré et peu analysé . Cet « angle mort », ou du moins délaissé, de la recherche peut paraître étonnant. Et sans aucun doute regrettable car des dynamiques politiques, économiques, diplomatiques et militaires s’y déploient pour le meilleur et pour le pire.

L’Iran, une puissance virtuelle ?

N° 65 Printemps 2008
Dossier dirigé par Jean-Paul Chagnollaud et Jean-François Coustillière. 
Il n’est plus possible désormais d’aborder les problèmes politiques du Proche-Orient sans prendre en compte le rôle et l’influence de l’Iran que ce soit au Liban, en Syrie, en Iraq ou dans le conflit israélo-palestinien.L’émergence de ce pays n’est en rien une nouveauté car historiquement la Perse a toujours occupé une place importante dans cette région ; pendant des siècles, les grands équilibres régionaux reposaient avant tout sur les rapports de forces qu’entretenaient ce grand pays et l’Empire ottoman. A une époque plus récente, l’Iran du Shah était un Etat avec lequel il fallait compter mais la perception qu’on pouvait en avoir en Occident était différente de celle d’aujourd’hui puisqu’il était un de ses alliés privilégiés sur lequel les Etats-Unis s’appuyaient pour leur politique dans la région. Dans cette configuration, l’Iran du Shah participait à l’équilibre stratégique du Proche-Orient dans le contexte de la Guerre froide face à l’Union soviétique fortement implantée en Syrie, en Iraq et en Egypte, jusqu’au revirement de Anouar El Sadate au début des années 70

D’où viennent les armes au Moyen-Orient ?

Mercredi 9 mars 2016
Eric Danon, directeur général du Conseil Supérieur de la Formation et de la Recherche Stratégiques, Benoît Muracciole, président de l’association Action Sécurité Éthique Républicaine.
Modération : Marie-France Chatin, journaliste à RFI.

Euro-Méditerranée : un projet à réinvente

N° 35 Automne 2000
Dossier dirigé par Jean-Paul Chagnollaud et Bernard Ravenel
Le projet euro-méditerranéen est né il y a cinq ans à Barcelone. Al’époque, il avait suscité beaucoup d’espoirs parce que, pour la première fois, l’Union européenne et tous les pays riverains de la Méditerranée (à l’exception de la Libye) se sont efforcés de penser les termes d’une stratégie de long terme pour l’ensemble de la région. Cette conférence marquait donc un tournant a priori décisif par rapport à tout ce qui avait pu se faire auparavant : il ne s’agissait plus d’aborder — le plus souvent de manière bilatérale — une question particulière, aussi importante soit-elle, mais bien de tenter une approche globale des principaux problèmes concernant les sociétés méditerranéennes.

Palestiniens et Israéliens : La paix humiliée

N° 18 Eté 1996
Dossier dirigé par Jean-Paul Chagnollaud
A une semaine d’intervalle, entre fin février et début mars, deux séries d’attentats en Israël ont entraîné la mort de plusieurs dizaines de personnes et blessé gravement des dizaines d’autres. Ces attentats ont profondément choqué la société israélienne par leur localisation, en plein coeur de Jérusalem et de Tel Aviv, par leur caractère répétitif et par leur forme : attentat.s-suicides dans lesquels un homme se révèle assez fanatique pour se transformer en bombe humaine. Cette irruption de violence aveugle fût d’autant plus éprouvante qu’elle intervint peu de temps après les élections palestiniennes qui avaient constitué un moment assez exceptionnel puisqu’elles semhlaient annoncer une rassurante normalisation. Dans ce monde depuis si longtemps déchiré et tourmenté, un acte, ailleurs aussi banal que des élections, prenait soudain une dimension presqu’exemplaire. Les Palestiniens en tiraient une profonde satisfaction, les hraéliens un profond soulagement. Tout cela nourrissait l’espoir d’un avenir moins sombre que tout ce qui avait été vécu jusqu’à maintenant.

La sécurité en Méditerranée

N° 02 Hiver 1992
Dossier dirigé par le comité de rédaction
Rien ne pourrait mieux contenir toutes les dimensions de cet homme que le qualificatif intelligent. Mais pour lui qui méprisait tant la banalité et toujours cherché à l’éviter, je regrette un peu la banalité du terme. Intelligent, il l’était immensément, drôlement, étonnamment…. « Etre intelligent. dit Léautaud , c’est comprendre. c’est entendre. Ce n’est pas seulement comprendre les idées. les choses. les faits qui rentrent dans voue tempérament. dans vos habitudes d’esprit … C’est comprendre également les idées, les choses. les faits qui vous sont différents, contraires. et les plus divers… Être intelligent, c’est, après connaitre exactement sa propre façon de sentir et de penser. pouvoir encore se prêter à toutes les autres.

Société civile tunisienne : émergence confirmée d’un contre-pouvoir ?

Mardi 24 novembre 2015
Rencontre avec Hèla Yousfi, maître de conférences à l’Université Paris Dauphine et auteure de l’ouvrage L’UGTT, une passion tunisienne, enquête sur les syndicalistes en révolution (2011-2014) (Karthala, 2015), Farah Hached, juriste et présidente du Labo’ Démocratiqueun think tank basé à Tunis, est co-directrice et co-auteure de l’ouvrage en trois tomes Révolution tunisienne et défis sécuritaires (Med Ali Editions, 2015).
Modération : Jean-Pierre Sereni, journaliste, ancien directeur du Nouvel Économiste et ex-rédacteur en chef de l’Express.

L’homme qui voulait parler au roi du Maroc

Mercredi 28 octobre 2015 – Autour des livres/Controverse
Rencontre avec Zakaria Moumni, coauteur de L’Homme qui voulait parler au roi. Champion du monde de kick-boxing en 1999, il est désormais au cœur d’une affaire diplomatico-judiciaire. Le 27 septembre 2010, lors d’un voyage à Rabat, il est alors arrêté par la sécurité marocaine, et torturé pendant quatre jours avant d’être condamné à 17 mois de prison ferme, Taline Moumni, coauteure de L’Homme qui voulait parler au roi. Épouse de Zakaria Moumni, elle le soutient dans son combat.
Modération : Florence Beaugé, journaliste, chargée des pays du Maghreb au Monde de 2000 à 2010.

A l’ombre du mur

Mardi 10 janvier 2012 – Controverse/ Autour des livres
Rencontre Avec Stéphanie Latte Abdallah, Historienne et politologue, chercheure à l’Institut de recherches et d’études sur le monde arabe et musulman (IREMAM-CNRS) à Aix-en-Provence. Cédric Parizot, anthropologue, chercheur à l’Institut de recherches et d’études sur le monde arabe et musulman (IREMAM-CNRS) à Aix-en-Provence.