Kosovo : le piège

L’Harmattan – 2001
C’est avec les bombardements de l’OTAN au printemps 1999, que cette petite province multiethnique, coincée entre la Serbie, le Monténégro, l’Albanie et la Macédoine est sortie de l’anonymat pour faire la  » Une  » de l’actualité mondiale. Pourtant le conflit ne date pas d’hier et il est un des points de fixation de la tragédie balkanique. Des experts et des témoins de différentes sensibilités permettent de mieux cerner la réalité des faits du Moyen Âge à nos jours.

Les Balkans face au Covid-19

Lundi 25 mai 2020
Entretien avec Jean-Arnault Dérens, journaliste et historien, rédacteur en chef du Courrier des Balkans. Son dernier livre est Là où se mêlent les eaux. Des Balkans au Caucase dans l’Europe des confins (avec Laurent Geslin, La Découverte, 2018).

Les Balkans, entre déchirements du passé et incertitudes de l’avenir

Vendredi 12 janvier 2018
Rencontre avec Jean-Arnault Dérens, historien et journaliste, spécialiste des Balkans, fondateur et co-rédacteur en chef du « Courrier des Balkans », portail francophone des Balkans, Laurent Geslin, journaliste et géographe, rédacteur en chef adjoint du Courrier des Balkans, il collabore aussi à RFI, au Monde diplomatique, à Mediapart.
Modération: Patrick Renauld, ancien diplomate européen, membre de l’iReMMO.

Balkans : Démocratisation et replis identitaires

N° 38 Eté 2001
Dossier dirigé par Christophe Chiclet
Pour la première dans l’histoire des Yougoslavie, la Croatie et la Serbie découvrent la démocratie. Après des années de guerre, de massacres, de déplacements de population, Zagreb et Belgrade inventent leurs transitions dans le calme, sans effusion de sang. Stipe Mesic et Vojislav Kostunica nettoient tranquillement leurs pays respectifs de treize années de nationalisme mafieux. Les deux hommes d’Etat font la chasse à l’ancienne nomenklatura liberticide et corrompue. Les nationalistes croates n’ont pas survécu à la mort de leur Poglavnik et la justice serbe a fini par mettre à l’ombre le démon de Dedinje et une partie de ses sbires.

Kosovo

N° 30 Eté 1999
Dossier dirigé par Christophe Chiclet
Au moment où ces lignes sont écrites Slobodan Milosevic et le parlement serbe viennent d’accepter le plan de paix des Occidentaux et des Russes. La guerre va donc probablement s’achever si celui qui fut « l’homme fort » de Belgrade tient enfin et pour la première fois ses engagements.

La Syrie, un nouvel échec pour l’ONU ?

Ban Ki-moon était, la semaine dernière, le premier secrétaire général de l’ONU à se rendre à Srebrenica où en 1995 les troupes serbes de Bosnie ont massacré près de 8 000 hommes alors que le Conseil de sécurité en avait fait une zone de sécurité sous la protection de Casques bleus. Massacre qualifié de génocide par la justice pénale internationale… Cette visite a son importance, pour la mémoire des Bosniaques assassinés et leurs familles mais aussi pour les Nations unies qui viennent officiellement, par la voix de leur plus haut responsable, de reconnaître leur faute. Comme l’a dit Ban Ki-moon devant le parlement bosniaque : «Les Nations unies n’ont pas été à la hauteur de leurs responsabilités… La communauté internationale a échoué à empêcher le génocide de Srebrenica… qui résonne comme l’un des chapitres les plus noirs de l’histoire moderne.»