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Jordanie : au cœur du Moyen-Orient

du 31 mars au 8 avril 2019

Avec vous pendant le voyage  :
Jamal al-Shalabi, professeur de sciences politiques à l’Université hachémite de Zarka (Jordanie), correspondant en Jordanie de la revue Confluences Méditerranée.

Le Deir, le plus célèbre des monuments de Pétra.

 

Itinéraire

Dimanche 31 mars 2019 (jour 1)

Paris : accueil à l’aéroport et envol pour Amman par le vol AF 452 – 15h45/21h25 – horaires sous réserve de modification de la part de la compagnie aérienne.

A l’arrivée, accueil par votre guide, installation à l’hôtel.

Nuit.

Lundi 1er avril 2019 (jour 2)

Avant de découvrir la capitale jordanienne, M. Jamal Al Shalabi vous présentera le voyage et dressera un panorama de la position de la Jordanie dans son contexte régional.

Fondée par les Ammonites à la fin de l’âge du bronze, Amman fit fortune grâce à sa position stratégique sur une route caravanière. Sa période la plus faste se situe aux IIe et IIIe siècles, époque dont il reste les vestiges du théâtre et de l’odéon. Sur la colline de la citadelle, visite de l’ancienne acropole où se dressent trois colonnes corinthiennes provenant du temple d’Hercule construit sous Marc Aurèle. Non loin, on peut voir les restes d’une église byzantine et d’un palais résidentiel omeyyade.

Déjeuner.

Visite de la ville basse dont le théâtre est le joyau avec ses gradins d’origine. Adossé à un versant de la colline, il est subdivisé en trois ordres horizontaux et pouvait accueillir quelque 6 000 spectateurs. La scène et l’avant-scène ont fait l’objet d’une minutieuse restauration.

Promenade dans la ville basse qui s’étend tout autour de la mosquée Al Husseini datant du début du XXe siècle.

Dîner chez Monsieur Mamdouh Bsharat en compagnie de plusieurs spécialistes afin d’évoquer :

  • La vie sociale en Jordanie.
  • Les relations entre chrétiens et musulmans.

Retour à l’hôtel et nuit

Crédit photo : Max pixel

 

Mardi 2 avril 2019 (jour 3)

Journée consacrée aux ressources hydrauliques du pays : la mer Morte et le Jourdain. M. Najib Abou Karaki, enseignant spécialiste de l’eau et président de l’Université Al Hussain de Jordanie, et Pierre Blanc, enseignant-chercheur à Bordeaux sciences agro et Sciences Po Bordeaux (LAM),  interviendront au cours de cette journée.

Route pour la mer Morte (possibilité de baignade), immense lac salé formé il y a quelque 60 000 ans par les eaux du Jourdain et les précipitations. C’est le point le plus bas de la terre, 410 mètres au-dessous du niveau de la mer. Sa superficie et son niveau se réduisent d’année en année ; elle perd ainsi quelque 4 km² par an et environ 70 centimètres de hauteur.

Retour vers Amman en passant par le Jourdain, réduit à n’être plus qu’un fleuve étroit en raison du captage de l’eau par les Israéliens pour les besoins de leur économie. Les conventions internationales sur la répartition de l’eau entre les différents pays n’aboutissent pas à un résultat qui réponde aux besoins de la population jordanienne. Le Jourdain creuse une faille profonde depuis le lac de Tibériade et rejoint la mer Morte .

Déjeuner au cours des visites.
Dîner et nuit.

Crédit photo : Guillaume Baviere

 

Mercredi 3 avril 2019 (jour 4)

Route pour Jerash. Sous Pompée, en 63 avant J.-C. l’antique Gerasa, devenue Jerash, était une grande ville caravanière et l’une des villes les plus importantes de la décapole. Cardo maximus, arc de triomphe, hippodrome, temple de Zeus, place ovale ou encore le théâtre sont autant d’imposants monuments que l’on peut encore y voir.

Continuation vers Bayt Ras où un tombeau romain a été découvert en 2016. Composé de deux chambres funéraires, cette tombe présente des fresques rupestres dans un excellent état de conservation rassemblant quelque 260 figures (dieux, humains et animaux). Le décor se lit comme une histoire et il est agrémenté d’écritures en araméen qui décrivent l’activité des personnages comme dans le cas d’une bulle de bande dessinée (visite sous réserve).

En fin d’après-midi, intervention par un membre d’une ONG sur la question des camps de réfugiés. La Jordanie accueille aujourd’hui des réfugiés palestiniens, irakiens et syriens.

Déjeuner au cours des visites. Retour à Amman, dîner et nuit à l’hôtel.

Crédit photo : Aerial Photographic Archive for Archaeology in the Middle East
Jeudi 4 avril 2019 (jour 5)

Départ le matin pour la visite des châteaux du désert. Ils furent construits aux VIIe et VIIIe siècles sur un axe commerçant entre Israël, la Syrie, l’Irak et l’Arabie Saoudite. Construits comme des forteresses, ces châteaux relèvent plus de la fonction de pavillon de chasse ou de lieu de détente comme en témoigne la présence de hammam. Visite du Qasr el Kharaneh dont les pièces les plus intéressantes sont les chambres décorées de l’étage. Continuation vers Qasr Amra, dans un très bon état de conservation et sans doute le plus beau de tous ; il est inscrit au patrimoine mondial par l’Unesco pour la richesse des fresques qui ornent sa salle d’audience et son harem.

Retour à Amman.

Dans l’après-midi, rencontre avec M. Abdel Raouf Rawabdah, ancien premier ministre. Échange sur l’avenir de la Jordanie et du Proche-Orient.

Déjeuner au cours des visites. Dîner et nuit à Amman

Crédit photo : Mauro Gambino

 

 

Vendredi 5 avril 2019 (jour 6)

Route vers le Sud de la Jordanie.

Madaba, Medba, connut sa période la plus florissante à l’époque byzantine. Les nombreuses églises chrétiennes ainsi que les bâtiments publics et les habitations privées étaient ornées de mosaïques. L’église Saint-Georges abrite aujourd’hui la célèbre Carte de la Palestine du VIe siècle.

Déjeuner.

Continuation vers le désert du Wadi Rum. Illustration des activités agricoles, pastorales et urbaines de la région, le désert du Wadi Rum fut habité il y a près de 12 000 ans. Inscrit sur la liste du Patrimoine Mondial par l’Unesco, il concentre à la fois des richesses naturelles spectaculaires comme des canyons, des arches naturelles ou encore des grottes, ainsi que des apports culturels précieux grâce à ses inscriptions et pétroglyphes, témoins de la pensée humaine et des débuts de l’écriture. Circuit en 4×4 dans cette étendue de quelque 75 000 hectares où se mêlent les souvenirs de Lawrence d’Arabie et ceux des Nabatéens.

Dîner et nuit dans le désert du Wadi Rum.

Crédit photo: Hasamélis

 

Samedi 6 avril 2019 (jour 7)  

Tôt le matin, route vers Pétra.

Habitée depuis l’époque préhistorique, la cité caravanière de Pétra offre un témoignage unique d’une civilisation disparue au sein de laquelle les traditions orientales se sont mêlées à celles de l’architecture hellénistique. Au IVe siècle avant J.-C., lorsque les Nabatéens, originellement nomades, décident de se sédentariser, ils édifient leur capitale dans un cirque naturel donnant à leur ville rose une configuration de forteresse naturelle inexpugnable.

On accède au site par le Siq, gorge spectaculaire longue de 4 km. À mi-parcours, se profile la Khazneh, ou « Trésor ». Cette façade aux dimensions inhabituelles et à l’architecture dynamique est constituée de deux étages. En poursuivant, on débouche sur le théâtre entièrement creusé dans la roche. Il pouvait accueillir 6 000 personnes. La rue principale entièrement pourvue de colonnes et pavée était bordée de boutiques et marchés. Elle mène à un arc monumental à trois arches qui servait de porte au temenos, la place sacrée au fond de laquelle se dressait le gigantesque temple Qasr-el-Bint, le seul édifice construit en élévation et resté debout à Pétra. De là, un sentier part et se transforme en un escalier qui mène au Deir, le « monastère ». Remontant à la fin du Ier siècle après J.-C., il s’agit sans doute du monument le plus important de la cité nabatéenne.

La ville de Wadi Moussa, aux portes de la cité nabatéenne, est le résultat de la politique de sédentarisation menée par le gouvernement jordanien. En effet, ce sont les bédouins qui vivent ici, souvent des activités du tourisme.

Dîner et nuit à Wadi Moussa

Crédit photo : FortitudoX

 

Dimanche 7 avril 2019 (Jour 8)

Situé au nord de Pétra, Shaubak est perché sur une hauteur qui domine la route des Rois, complètement isolé. Construit au début du XIIe siècle par les Croisés, il fut transformé à plusieurs reprises. L’imposante enceinte pourvue de tours, les vestiges d’une église croisée et d’une chapelle de la même époque sont tout ce qui reste aujourd’hui, avec une partie de la structure mamelouke.

Le plus célèbre des châteaux jordaniens est sans aucun doute celui de Kérak, construit en 1142 par le roi croisé Baudouin Ier. Il avait pour mission de défendre les communications entre Aqaba, Jérusalem et la Syrie contre les attaques arabes. Visite de cette citadelle entourée de précipices abrupts où se mêlent architecture croisée et mamelouke. À l’intérieur, on peut admirer diverses salles de service (étables, ateliers, cuisines et dortoirs), des fours à pain, une grande citerne et un musée archéologique.
Rencontre avec une personne de la municipalité de Kérak.

Dîner de clôture.

Transfert à l’aéroport d’Amman et envol pour Paris par le vol AF 487 – 01h25/05h30 – horaires sous réserve de modification de la part de la compagnie aérienne.

Crédit photo : Guillaume Baviere

 

Lundi 8 avril 2019 (Jour 9)

Arrivée à Paris à 05h30

 

Pour plus d’informations,
contactez Hasamélis

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