Home » Rencontres » Controverses » Collectivités, territoires et mal-développement dans les campagnes marocaines

Collectivités, territoires et mal-développement dans les campagnes marocaines

Mercredi 23 novembre 2016

Gérard Faÿ, enseignant à la Faculté des lettres et sciences humaines de l’université Mohammed V de Rabat avant d’exercer les fonctions d’expert socio-géographe dans différents projets PNUD-FAO liés à l’administration des Eaux et Forêts et de la Conservations des Sols. Ancien enseignant-chercheur à l’Institut national d’Aménagement et d’Urbanisme (INAU) avant de rejoindre l’université Paris VII. Il travaille encore en relation avec plusieurs laboratoires de Paris-Diderot et de Paris-Nanterre.

Gustave Massiah, ingénieur, ancien professeur à l’École nationale supérieure d’architecture de Paris-La Villette, membre du Conseil international du Forum social mondial, ancien président du Centre de recherche et d’information pour le développement (CRID), membre du Conseil scientifique d’Attac-France, auteur d’Une stratégie altermondialiste (La Découverte, 2011).

Publication de la Faculté des lettres et sciences humaines de l’université Mohammed V de Rabat.

Gérard Fay

Présentation de l’éditeur :

Les campagnes du Maroc montrent les signes d’une dégradation écologique accélérée dont les causes sont diverses et diversement associées selon les temps et les lieux mais les observations et témoignages réunis dans cet ouvrage permettent d’affirmer le caractère récent de ces phénomènes et d’en proposer une explication nouvelle. Jusqu’au début du 20e siècle, les collectivités élémentaires, autonomes, contrôlaient strictement l’usage de leur ressources. À partir du protectorat, une nouvelle grille de statuts fonciers, totalement discordante, a été projetée sur les espaces ruraux. Les collectivités ont été dépossédées de leur forêts; la propriété de vastes espaces pastoraux leur a été reconnue mais comme il s’agissait de personnes mineures qui ne devaient être maintenues sous tutelles; elles ont été dévitalisées et, finalement, les services de l’État, ainsi que les multiples intervenants soucieux de développement manquent d’interlocuteurs organisés. Pour pallier cette situation et tenter d’impulser des dynamiques nouvelles, deux restructurations ont été proposées : des groupements constitués sur la bases des collectivités territoriales anciennes et des « cellules » au sein desquelles pourraient êtres coordonnés les efforts des acteurs d’un développement engageant la société toute entière.

PROCHAINES FORMATIONS

PUBLICATIONS

NOUS REJOINDRE

Lettre d’information de l’iReMMO