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Chercheuse à la chaire d’histoire contemporaine du monde arabe au Collège de France, docteure au Centre Thucydide (Université Paris II Panthéon-Assas) et chargée d’enseignement à Sciences Po Paris.
Chercheuse à la chaire d’histoire contemporaine du monde arabe au Collège de France, docteure au Centre Thucydide (Université Paris II Panthéon-Assas) et chargée d’enseignement à Sciences Po Paris.
L’offensive contre Rafah sert la stratégie israélienne menée par Nétanyahou : se débarrasser de la question palestinienne en rendant invivable la bande de Gaza et en poussant les Gazaouis à fuir le territoire.
François Hollande avait annoncé la couleur lors de son séjour à Jérusalem, en novembre dernier : il déclarait être «toujours» prêt à «trouver un chant d’amour pour Israël et pour ses dirigeants» (1). Rien là d’une formule, comme on vient de le voir. Face au terrible drame de Gaza, le président de la République a en effet traduit ses propos diplomatiques en ligne politique. La confusion de son discours dès le début de l’actuel conflit n’a fait que le confirmer.