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Violences à Jérusalem

Jean-Paul Chagnollaud était sur Sud-Radio ce week-end pour réagir en tant que chercheur à la flambée de violence qui est intervenue en fin de semaine dernière et samedi. 

 

Il y a des pics comme celui-ci qui sont dramatiques où on a sept morts, et quelques jours plus tôt il y a en a eu beaucoup à Jénine. Si l’on compte les morts au fil de l’année 2022 il y a eu plus de 200 morts palestiniens. Il y a donc cette violence qui surgit dans l’espace médiatique car cela correspond à quelque chose de dramatique, mais en même temps, le terreau actuel fait que les tensions sont presque quotidiennes.

 

Il faut toujours le rappeler, nous sommes dans une territoire occupé, que ce soit la Cisjordanie, que ce soit la bande de Gaza qui est encerclée, et bien sûr Jérusalem-est. Et par conséquent il y a cette frustration terrible du côté des Palestiniens qui s’exprime de bien des façons, mais malheureusement c’est d’une façon dramatique.

“Jour après jour, les perspectives politiques s'éloignent. Il y a une relation entre ce pic de violence et le fait que depuis une bonne dizaine d'années il n’y a plus qqch qui ressembleraient à des négociations ou un début de négociation politique.”

Jean-Paul Chagnollaud, président de l’iReMMO

ÉDITO

ÉDITO

La Turquie aux avant-postes à Charm el-Cheikh

Alors qu’en Turquie le cours de l’euro est en passe de franchir le seuil fatidique des 50 livres, que l’inflation est repartie à la hausse et que l’on se demande qui sera le prochain maire CHP arrêté, Recep Tayyip Erdoğan s’emploie à faire oublier une conjoncture intérieure plutôt sombre, en faisant feu de tout bois sur le plan international. Grande bénéficiaire de la chute du régime de Bachar al-Assad à la fin de l’année 2024, la Turquie a joué, en effet, en cet automne 2025, un rôle remarqué dans la conclusion de l’accord de cessez-le-feu entre Israël et le Hamas à Gaza, en particulier lors du sommet de Charm el-Cheikh. Retour sur cette implication et ses perspectives…

Par Jean Marcou, professeur émérite à Sciences Po Grenoble-UGA

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LES ANALYSES DE CONFLUENCES

LES ANALYSES DE CONFLUENCES

Kosovo : logique du pire ?

Robert Bistolfi, 25 janvier 2008
A la jonction de plusieurs conflits, le dossier du Kosovo est de nouveau au devant de la scène. L’échec politique de l’intervention internationale se lit dans l’absence de rapprochement entre Serbes et Kosovars albanophones. Le plan Ahtisaari qui est sur la table opère un renversement du schéma de sortie de crise initial, et son application serait lourde d’incertitudes. L’interférence des grandes puissances (positions opposées, étatsunienne et russe) joue sur les dynamiques politiques divergentes à Belgrade et Pristina, reflétées par les élections récentes ou en cours.

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Lettre d’information de l’iReMMO