Israël/Palestine: vers l’implosion?

Le 27 janvier dernier, le pape François qualifiait de «spirale de la mort» le climat de violences entre Palestiniens et Israéliens. Récemment ravivées par les attentats de Jérusalem perpétrés par un Palestinien et ayant causé la mort de sept personnes, et part le bombardement de Tsahal en Cisjordanie, les tensions ne cessent de s’accroitre entre Israël et la Palestine. Plus d’une trentaine de morts ont été recensées côté palestinien depuis le début de l’année 2023. Cette escalade de violences s’inscrit dans un contexte de glissement vers l’extrême droite du nouveau gouvernement de Benjamin Netanyahou en décembre 2022. Cette radicalisation a provoqué un mouvement de contestation massif au sein de la population israélienne en ce début d’année. Néanmoins, les protestations portent à ce jour davantage sur la remise en question de la démocratie et de la justice israélienne que sur la situation qui oppose Israël et la Palestine. Comment peut-on expliquer ce glissement vers l’extrême droite du gouvernement israélien ? Ce nouveau gouvernement ne risque-t-il pas de remettre en cause les victoires diplomatiques d’Israël, notamment les Accords d’Abraham ? La « solution à deux États » est-elle encore viable ? Dans ce podcast, Dominique Vidal, journaliste et historien, revient sur cet engrenage de violences qui secoue Israël et la Palestine.

ÉDITO

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LES ANALYSES DE CONFLUENCES

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Pour le peuple syrien

En quelques jours, les attentats sanglants en Turquie et les raids israéliens sur la Syrie sont venus rappeler l’extrême gravité de la tragédie syrienne et les risques de déstabilisation régionale qu’elle comporte. Comme pour ajouter à la confusion, Mme Del Ponte, la magistrate internationale et membre d’une commission d’enquête de l’ONU sur la Syrie, s’est permise, sans preuves, d’accuser l’opposition d’avoir utilisé des armes chimiques. Venant ainsi mêler sa voix – aussitôt désavouée par l’ONU – à toutes celles qui cherchent à nier la réalité d’une situation dans laquelle un régime est entré en guerre contre son propre peuple. On a, en effet, prétendu bien des choses : que les heurts entre les manifestants et les forces de l’ordre étaient le fait d’éléments infiltrés venus de l’étranger, que l’Observatoire syrien des droits de l’homme publiait systématiquement des informations erronées, que l’opposition était inspirée et instrumentalisée par des Etats hostiles à la Syrie ou qu’elle ne relevait que de la mouvance fondamentaliste sunnite encline aux postures jihadistes et aux alliances avec Al-Qaeda.

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