Vendredi 27 octobre 2023 | 14h30-18h30
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Liste de lecture
Retour (en arrière) sur la transition politique tunisienne
Mohamed-Chérif Ferjani, professeur honoraire de l’Université Lyon 2, Président du Haut-Conseil de Timbuktu Institute-African Center for Peace Studies, chercheur associé de plusieurs laboratoires et centres de recherches dont, l’Iserl à Lyon et l’IRMC à Tunis et enseignant-chercheur associé à l’Université Senghor de la Francophonie à Alexandrie et à l’Université Gaston Berger à Saint-Louis du Sénégal. Il a publié différents ouvrage dont notamment Néolibéralisme et révolution conservatrice (Nirvana, 2022), Démocratisation et religion en Méditerranée (Paris, Riveneuve, 2015). Il est l’auteur de l’article « La transition tunisienne: de Charybde en Sylla. D’une expression de la révolution conservatrice à l’autre ».
Hatem Nafti, essayiste, auteur de De la révolution à la restauration, où va la Tunisie? (Riveneuve, 2019) et de Tunisie, vers un populisme autoritaire? (Riveneuve, 2022). Il collabore régulièrement avec divers médias internationaux francophones (Middle East Eye, Orient XXI, Nawaat, Huffington Post Maghreb, Le Vif, L’express, Rue 89). Il est l’auteur de l’article « Le système de Kaïs Saïed : un projet populiste autoritaire porté avec le concours des élites ».
Modération: Jean-Paul Chagnollaud, président de l’iReMMO.
Questions identitaires et migration: état des lieux au pays du jasmin
Wael Garnaou (en ligne), maître-assistant à l’Université de Sousse, il est docteur en psychanalyse et psychopathologie de l’Université de Paris, titulaire de master en sociologie politique et fondateur de Border Studies Research Group au centre d’anthropologie à la FLSH de Sousse. Il mène des recherches sur les politiques migratoires et leurs impacts sur les subjectivités politiques des migrants venant du sud global notamment dans le contexte de l’immigration irrégulière des Tunisiens. Il est l’auteur de l’article « Externalisation des frontières européennes et politiques migratoires tunisiennes : une psychologie des impacts socio-politiques ».
Yasmine Akrimi, doctorante en sciences politiques à l’université de Gand, Belgique et analyste de recherche sur l’Afrique du Nord au Brussels International Center (BIC). Elle s’intéresse notamment au développement des mouvements de contestation, aux dynamiques raciales et aux questions du genre au Maghreb. Elle contribue régulièrement aux publications du Middle East Eye, de Houloul et du Forum tunisien des droits économiques et sociaux. Elle est l’autrice de l’article « Racisme, blanchité et État-nation: la construction de l’altérité des Noirs tunisiens ».
Modération: Manon Moulin, secrétaire de rédaction de la revue Confluences Méditerranée, et autrice de l’ouvrage Du terrorisme écologique en Tunisie: les tensions socio-politiques au prisme des déchets (coll. Bibliothèque de l’iReMMO, L’Harmattan, 2022). Elle est également responsable éditoriale de projets de coopération culturelle à l’échelle européenne tels que Reset! ou We are Europe, qui se concentrent sur la thématique de l’indépendance au sein du milieu culturel et médiatique en Europe.
Forte de sa situation géographique et de son dynamisme socio-politique, la Tunisie est et a longtemps été considérée comme un territoire stratégique au cœur du Maghreb central et de la Méditerranée. Axe de circulation méditerranéen majeur et pont entre l’Afrique et l’Europe, le pays a connu nombre d’occupations, de dominations et de migrations, forgeant ainsi une diversité culturelle et sociale.
En 2011, l’insurrection populaire débouchera sur une transition politique tumultueuse qui demeure, à ce jour, tant autant complexe qu’instable.
La situation politique tunisienne actuelle, si éloignée des espoirs de 2011, est doublée d’une crise économique sérieuse, avec des répercussions plus qu’inquiétantes sur la population.
En faisant un arrêt sur la situation transitoire de la Tunisie, c’est cet état de fait aux ressorts à la fois structurels et conjoncturels qu’il s’agit d’étudier dans ce numéro 125 de Confluences Méditerranée. Par-delà les diagnostics posés, le numéro cherche à imaginer des pistes de solutions à l’inquiétante situation vécue par nos amis et voisins tunisiens.
