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La seconde étape de la guerre est engagée

Il y a eu de fortes pressions, de la part des Américains en particulier, qui sont très inquiets de l’idée de lancer une grande offensive terrestre. On a le sentiment que l’armée israélienne y va progressivement en lançant des offensives pour ensuite lancer de nouvelles opérations, parce qu’on a l’inquiétude que si cette offensive prend l’ampleur qui avait été annoncée, cela obligera d’autres acteurs de la région à rentrer dans la bataille. Tout le monde a très peur que cette guerre touche les pays voisins et en particulier le Liban qui est le premier concerné dans le cas d’une extension de ce conflit.

Jusque-là l’Iran et le Hezbollah se sont présentés comme les seuls défenseurs du Hamas. Le Iran avec son relai au Liban qui est Hezbollah a fait de nombreuses déclarations selon  lesquelles ils apportaient un soutien au Hamas. Si l’offensive terrestre est d’une très grande ampleur, Hezbollah ne peut pas ne pas intervenir parce que sinon cela les mettrait en difficulté en raison du discours qu’ils tiennent maintenant depuis des mois. Il y a déjà des combats  à la frontière entre Israël et le Liban. Tous les villages du sud Liban ont été évacués. Il y a plus de 30000 libanais qui ont déjà quitté leurs villages à cause des affrontements. Il y a des roquettes du Hezbollah et des ripostes israéliennes. il y a plus de 60 morts dont un journaliste Reuters. Donc, il y a déjà le sentiment que les deux parties ne veuillent pas que ça aille trop loin, mais si la situation devient trop dramatique à Gaza, ils seront peut-être obligés de s’impliquer dans cette guerre.

Agnès Levallois, vice-présidente de l’iReMMO

ÉDITO

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LES ANALYSES DE CONFLUENCES

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Stratégie Europe 2020 : qu’en est-il de la Méditerranée ?

Iván Martin, 7 avril 2010
C’est le 7 février 2007, dans son discours à Toulon en pleine campagne électoral à la Présidence française où il avait évoqué pour la première fois son projet d’Union Méditerranéenne, que Nicolas Sarkozy a proclamé : « je veux être le Président d’une France qui fera comprendre à l’Europe que son avenir, son destin même, se trouve en Méditerranée ». À son tour, en septembre 2008, le ministre espagnol des Affaires étrangères, Miguel Angel Moratinos, réclamait l’établissement du siège du Secrétariat de l’Union pour la Méditerranée créé solennellement dans le Sommet de Paris du 13 juillet 2008 à Barcelone évoquant « sa vocation méditerranéenne et son rôle comme symbole des efforts de toute l’Europe et de la Méditerranée pour construire un futur commun ». Deux mois plus tard, l’Espagne à remporté un succès diplomatique indiscutable en obtenant effectivement la désignation de Barcelone comme siège de l’UpM lors de la Conférence Ministérielle de Marseille du 3-4 novembre 2008.

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Lettre d’information de l’iReMMO