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Gaza:« Empêcher une population civile de se nourrir, au même titre que tirer dessus, est un crime de guerre»

Les médias arabes en parlent déjà comme du « Massacre de la farine ». Jeudi, une distribution de nourriture dans l’ouest de la bande de Gaza a viré au drame, après que des soldats ont ouvert le feu sur la foule qui se pressait vers des camions d’aide alimentaire, faisant une centaine de morts. Le Hamas et Israël s’opposent sur le déroulé des évènements. Le ministère de la Santé de la bande de Gaza, dirigée par le Hamas, évoque un « massacre », faisant état d’au moins 112 morts et 760 blessés. De son côté, Israël a reconnu des « tirs limités » par des soldats qui se seraient sentis « menacés », et considère que la plupart des victimes ont été tuées dans la bousculade.

Dans la foulée, les condamnations internationales se sont multipliées. Ce drame illustre le point d’incandescence auquel est désormais porté le conflit israélo-palestinien.

Que peut-on dire de la situation humanitaire sur place ?

Que sait-on des objectifs poursuivis par les Israéliens ?

Emmanuel Macron a fait part de sa « profonde indignation » sur X (anciennement Twitter) après la fusillade de jeudi. Le chef de l’Etat appelle à un cessez-le-feu et au respect du droit international. La France a toujours revendiqué tenir une position d’équilibre face au conflit israélo-palestinien, est-ce le début d’un changement de pied ?

Jean-Paul Chagnollaud, président de l’iReMMO.

ÉDITO

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LES ANALYSES DE CONFLUENCES

LES ANALYSES DE CONFLUENCES

Hommage de Paul Balta à Anouar Abdelmalek, décédé le 15 juin 2012.

Paul Balta, 21 novembre 2012
Mesdames, Messieurs, Chers Amis, Je voudrais tout d’abord remercier le Docteur Mahmoud Ismaïl pour avoir organisé cette séance d’hommage au grand intellectuel Anouar Abdel-Malek, feu mon cousin, qui s’est éteint le 15 juin dernier à Paris. Avant d’évoquer son parcours, permettez-moi d’expliquer comment nous étions cousins. Georges Haddad, mon arrière-grand-père, était un Libanais, grec catholique, qui avait émigré en Égypte, en 1850, pendant la Nahda, la « Renaissance », sous le règne de Mohamed-Ali. Il épousa Hanem Boctor, une copte orthodoxe. Cette aïeule, commune à ma mère, Fanny Haddad, et à celle d’Anouar, Alice, appartenait à une famille copte, partagée entre propriétaires fonciers de la région d’Assiout, en Haute Égypte, et hauts fonctionnaires vivant au Caire : les Scandar, les Guirguis, les Abdel-Malek. Mon père étant français, et ma mère égyptienne, j’ai donc deux patries : la France et l’Égypte que j’aime également.

 

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Lettre d’information de l’iReMMO