« Chacun à sa manière est dans une logique jusqu’au-boutiste »

Les attaques entre Israël et l’Iran marquent-elles une nouvelle phase au conflit ?

Un cap a indéniablement été franchi. L’assassinat d’un conseiller des gardiens de la révolution présent en Syrie, au mois de décembre, marqué déjà un signal fort. En bombardant le consulat à Damas le 1er avril, Iraël a franchi un pas pour pousser Téhéran à réagir, à ne plus seulement réagir par le biais de ses proxys.

L’attaque de l’Iran elle, a montré la faiblesses des missiles iraniens, dont beaucoup se sont révélés inopérants et d’un autre côté la force du « Dôme de fer » israélien.

 

Quel est l’intérêt pour Israël de s’attaquer à l’Iran ?

L’obsession israélienne pour la menace iranienne ne date pas d’hier. En revanche, dans un contexte d’intense pression, liée à la conduite de la guerre à Gaza, de la part de la communauté internationale et, en particulier, des États-Unis, Netanyahou a pu voir là une opportunité de détourner l’attention et de resserrer les rangs de ses soutiens. Il faut prendre un peu de recul, comme dans le cas du 7 octobre, pour comprendre pourquoi les événements surviennent.

Agnès Levallois, vice-présidente de l’iReMMO.

ÉDITO

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LES ANALYSES DE CONFLUENCES

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[TRIBUNE] Affamer la population, la nouvelle stratégie de Bachar al-Assad

Alors que la communauté internationale reste suspendue à la date de la conférence de Genève, un drame humanitaire d’une rare ampleur menace les populations syriennes. De Yarmouk, vaste camp palestinien au Sud de Damas, de Mouadamiya, banlieue de la capitale et de la Ghouta du centre historique de Homs, les mêmes échos et images parviennent – rarement – vers l’extérieur : des corps de femmes, d’enfants et d’hommes décharnés qui rappellent les famines africaines des années 80 ou encore, ces corps sortant des ghettos de la Seconde Guerre mondiale. La communauté internationale crie-t-elle au scandale ? Exige-t-elle une réaction ? Non, le silence se fait lourd. Ces famines à répétition sont-elles le fait de la désorganisation des circuits économiques, résultant de la guerre civile ? Non. Elles appartiennent à un ensemble de dispositifs de répression utilisés de longue date par le régime, autre versant de ses moyens de répression.

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