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« Chacun à sa manière est dans une logique jusqu’au-boutiste »

Les attaques entre Israël et l’Iran marquent-elles une nouvelle phase au conflit ?

Un cap a indéniablement été franchi. L’assassinat d’un conseiller des gardiens de la révolution présent en Syrie, au mois de décembre, marqué déjà un signal fort. En bombardant le consulat à Damas le 1er avril, Iraël a franchi un pas pour pousser Téhéran à réagir, à ne plus seulement réagir par le biais de ses proxys.

L’attaque de l’Iran elle, a montré la faiblesses des missiles iraniens, dont beaucoup se sont révélés inopérants et d’un autre côté la force du « Dôme de fer » israélien.

 

Quel est l’intérêt pour Israël de s’attaquer à l’Iran ?

L’obsession israélienne pour la menace iranienne ne date pas d’hier. En revanche, dans un contexte d’intense pression, liée à la conduite de la guerre à Gaza, de la part de la communauté internationale et, en particulier, des États-Unis, Netanyahou a pu voir là une opportunité de détourner l’attention et de resserrer les rangs de ses soutiens. Il faut prendre un peu de recul, comme dans le cas du 7 octobre, pour comprendre pourquoi les événements surviennent.

Agnès Levallois, vice-présidente de l’iReMMO.

ÉDITO

ÉDITO

Israël-Palestine: pour un retour au politique

Si la première phase du cessez-le-feu initié à Gaza depuis le 19 janvier 2025 a tenu, les perspectives de mise en oeuvre de la seconde – devant permettre la libération de tous les otages restants en échange de celle de prisonniers palestiniens et le retrait total de l’armée israélienne de la bande de Gaza – semblent beaucoup plus incertaines. Comme l’est encore bien davantage l’issue de cette guerre et, plus fondamentalement, celle du conflit israélo-palestinien. Deux chemins sont possibles. L’un conduisant vers une guerre sans fin, l’autre ouvrant vers des perspectives de paix.

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LES ANALYSES DE CONFLUENCES

LES ANALYSES DE CONFLUENCES

Barack Obama à Al-Azhar : un discours fondateur

Robert Bistolfi, 3 septembre 2009
Barack Obama et Georges W.Bush : tout a déjà été dit sur leurs différences et sur les ruptures que le nouveau président incarne. Tout a déjà été dit, sauf peut-être l’essentiel : on n’a pas assez souligné la perspective longue qui est la sienne, sa position éthique sur des sujets touchant à l’avenir de l’humanité dans son ensemble. Il pose à la fois des objectifs et des principes pour guider l’action, en jalonnant la voie de sorte que les contraintes de la réalité (qui imposeront des compromis) ne fassent pas dévier du cap. Il l’avait fait avec ses textes fondateurs sur les relations interraciales (discours de Philadelphie [3]) ou sur un monde dénucléarisé (discours de Prague [4]). Tout aussi fondateur apparaîtra le discours qu’il a prononcé le 4 juin 2009 à l’université Al-Azhar, au Caire : au-delà de l’apaisement des tensions avec les sociétés à majorité musulmane, il pose les fondements d’une « politique de l’universel » vraiment novatrice.

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Lettre d’information de l’iReMMO