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Netanyahou veut liquider la question palestinienne

Dans cette interview, Jean-Paul Chagnollaud, aborde le conflit israélo-palestinien et la situation actuelle à Gaza. Il souligne l’importance de discuter de ce sujet, malgré les difficultés et les tensions qu’il suscite, en s’appuyant sur le droit international pour garder un certain recul.

Le conflit a atteint un point irréversible, avec des destructions si importantes qu’un retour à la normale est impossible, même en cas de cessez-le-feu. Selon lui, le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou cherche à « liquider la question palestinienne » par la domination, la colonisation et l’annexion de la Cisjordanie, comme en témoignent les accords d’Abraham, qui n’abordent pas la question palestinienne.

Jean-Paul Chagnollaud critique également le manque de soutien des régimes arabes à la cause palestinienne, les accusant de l’instrumentaliser selon leurs intérêts. Quant aux discussions au Caire entre le Fatah et le Hamas, il est pessimiste, notant l’incapacité des dirigeants palestiniens à s’unir, ce qui affaiblit leur position.

Enfin, il explique le soutien des États-Unis à Israël par des liens culturels, historiques et religieux forts. Il mentionne également les tentatives de la Cour pénale internationale de poursuivre Netanyahou pour crimes de guerre, bien qu’elles soient entravées par des pressions politiques, notamment américaines, et l’impossibilité pour les enquêteurs d’accéder à Gaza pour recueillir des preuves.

Jean-Paul Chagnollaud, président de l’iReMMO.

ÉDITO

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LES ANALYSES DE CONFLUENCES

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Deux manifestations à Rabat : Entre consensus stratégique et consensus spontané

Souad Radi, 3 octobre 2011
Cet article est une photographie analytique des manifestations du 20 février et du 20 mars. L’analyse des slogans permet un décryptage des raisons de la contestation ainsi que certains compromis contestataires envisagés en vue de mobiliser le plus grand nombre de manifestants. Cet article montre également les évolutions du discours qui participent d’un jeu de miroir avec les annonces de réformes. Le « Mouvement du 20 février » s’est fait connaître par une première série de manifestations qui se sont tenues au Maroc le dimanche 20 février et par plusieurs manifestations les dimanches d’après. Peu à peu, ce qui ne semblait au départ qu’une manifestation répondant à l’activité d’un réseau informel s’est structuré en un mouvement prenant des positions publiques.

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Lettre d’information de l’iReMMO