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Proche-Orient, treize mois de conflit: la guerre jusqu’à quand?

Israël a mené ce jeudi de nouvelles frappes sur le Liban. On a appris qu’au moins trois personnes ont été tuées et douze autres blessées à Baalbek, cette grande ville de l’est du Liban, où le Hezbollah est implanté. Quid de la situation militaire sur le terrain au Proche-Orient ? Mais aussi des efforts diplomatiques pour tenter de parvenir à des cessez-le-feu à Gaza et au Liban ? Israël est désormais en guerre depuis 405 jours. Et jusqu’à quand ?

Sur le terrain, les destructions ne s’arrêtent pas aux infrastructures : elles frappent au cœur de la vie humaine et des structures sociales. Des populations entières sont déplacées de force, des foyers, des écoles, et même des universités sont anéantis, laissant des générations sans abri, sans éducation et sans avenir. La majorité des habitants de Gaza Nord a déjà été forcée de fuir vers le sud. Pour ces personnes, le retour est incertain, voire impossible. Nous ne sommes plus dans un désastre humanitaire mais bien dans un véritable « déni d’humanité » ; certains observateurs persistent pourtant dans une négation de la réalité choquante, en minimisant ainsi l’ampleur de cette crise.  Comment ne pas imaginer les conséquences pour les enfants qui grandissent dans cet environnement ?

Le silence et l’inaction de la communauté internationale face à cette crise sont alarmants. En Occident, nous sommes également responsables lorsque nous fermons les yeux sur la gravité de la situation. Ce n’est pas simplement un conflit, c’est un transfert forcé de population, un effacement systématique d’une culture et d’une société entière – un processus que l’on ne peut plus appeler autrement que du nettoyage ethnique. Gaza est aujourd’hui le théâtre d’une crise humaine que le monde entier doit reconnaître et à lequel il doit réagir, car laisser faire, c’est être complice d’une tragédie humaine sans précédent.

Jean-Paul Chagnollaud, président de l’iReMMO.

ÉDITO

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LES ANALYSES DE CONFLUENCES

LES ANALYSES DE CONFLUENCES

Le développement, réel défi pour la Tunisie contemporaine.

Barah Mikaïl, 29 avril 2011
La tempête qui souffle sur l’Afrique du Nord et le Moyen-Orient connaît une issue pour le moins incertaine. Cependant, une idée convenue consiste le plus souvent à voir dans la Tunisie le cas d’un pays à même de consacrer l’idée d’une transition exemplaire vers la démocratie. Le tribalisme et le communautarisme y sont en effet quasi-inexistants ; la notion et le concept d’unité nationale n’y posent aucun problème, l’indépendance du pays ayant été obtenue en 1956 au nom d’une nation qui existait réellement ; la nécessité de se consacrer à une ère post-Ben Ali qui fasse entièrement fi du Rassemblement constitutionnel démocratique (RCD) et de ses affidés est quant à elle une idée partagée par l’ensemble de la population ou presque. A priori, peu d’entraves devraient donc se hisser sur la route qui va mener les Tunisiens à l’élection d’une Assemblée constituante le 24 juillet prochain.

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Lettre d’information de l’iReMMO