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Alger, seuils et paysages

Vendredi 21 février 2025 | 18h30-20h30

Uniquement en « présentiel »

Exposition photographique du 21 février 2025 au 21 mars 2025.

Vernissage de l'exposition suivi d'une rencontre

Des personnes se tiennent début devant le mur externe vide d'une maison à Alger
Photo : © Lotfi Benyelles
Rencontre avec :

Lotfi Benyelles, photographe. Son ensemble photographique Habiter Calais (Commande CNAP 2016) a été exposé  au CPIF (Réinventer Calais 2019) et au Centre Pompidou (Globale résistance 2020). La ville de La Courneuve lui a confié la mission photographique Mémoires Courneuviennes (2021). Il a bénéficié d’une bourse de soutien Cnap (2022) pour son projet « Vies et formes du nouvel Alger ». Ses œuvres ont fait l’objet d’acquisitions par le Centre national des arts plastiques et la Ville de La Courneuve.

Modération: Éric Verdeil, professeur à l’école urbaine de Sciences Po et chercheur au CERI, il travaille de longue date sur les villes du Proche-Orient, du monde arabe et de la Méditerranée, ainsi que sur la région parisienne. Le Liban reste son laboratoire privilégié. Il a publié sur l’histoire de l’urbanisme et des reconstructions de Beyrouth, Beyrouth et ses urbanistes: une ville en plans, (Presses de l’Ifpo, 2010) et deux Atlas du Liban (Presses de l’Ifpo, 2007, 2016). Il a aussi publié Atlas des mondes urbains, avec l’Atelier cartographique de Sciences Po (Presses de Sciences Po, 2020).

Tarifs et inscription
Présentation de l’exposition

Dans la ville d’Alger, plusieurs imaginaires travaillent la perception que les habitants se font de leur paysage. Ils nourrissent autant les aspirations à l’émancipation des héritées de l’indépendance que le sentiment d’une dégradation. En effet, l’accès au logement et au confort offert par des infrastructures modernes se généralisent. Mais cette urbanisation suscite également une tristesse face à la détérioration environnementale et à un paysage aux références de plus en plus incertaines. Cette exposition explore des territoires représentatifs de ces changements : les nouvelles cités et les bidonvilles. Ces secteurs sont des seuils à la fois physiques et liminaux, d’où les habitants tentent de s’approprier l’idée du paysage comme cadre de vie, alors que celui-ci s’abîme dans la répétition de constructions nouvelles

L’exposition sera accessible pendant les horaires d'ouverture de l’iReMMO

Avec le soutien à la photographie documentaire du Centre national des arts plastiques

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