Depuis 25 ans au moins, depuis l'échec des accords d'Oslo, les gouvernements successifs en Israël n'ont jamais voulu de négociations parce qu'ils ne veulent pas d'un État de Palestine
La reconnaissance de l’État de Palestine par la France et d’autres pays occidentaux majeurs constitue un tournant historique, car elle marque une rupture avec la position traditionnelle de l’Occident et valide le droit à l’autodétermination du peuple palestinien. Pour la France, cette décision s’inscrit dans un retour à sa politique de défense du droit international, après une période d’alignement pro-israélien suivant le 7 octobre.
Concrètement, cette reconnaissance permet l’ouverture d’ambassades et renforce la position palestinienne à l’ONU. Cependant, elle ne change pas immédiatement la situation sur le terrain, un veto américain bloquant toute admission pleine et entière à l’ONU.
Pour la suite, un processus politique, élaboré avec l’Arabie saoudite, est envisagé. Il prévoit la création d’un État palestinien dans les deux ans, après des élections à Gaza excluant le Hamas et la mise en place d’une force internationale de transition. Ce plan inclut aussi une normalisation des relations entre Israël et le monde arabe.
La position israélienne, incarnée par Netanyahou, reste un obstacle majeur. Elle rejette catégoriquement la création d’un État palestinien, rendant toute négociation impossible dans le contexte actuel.