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Appel au cessez-le-feu à Gaza: les Américains « réfléchissent à une architecture plus globale »

Assiste-t-on à un tournant dans la guerre que mène Israël contre le Hamas dans la bande de Gaza ?
 

Les États-Unis ont appelé pour la première fois depuis le début du conflit à un « cessez-le-feu immédiat » à Gaza, dans une résolution présentée à l’ONU mercredi 20 mars. Une revirement certainement en gestation depuis déjà plusieurs semaines. Ce dernier s’explique par l’enjeu de la présidentielle américaine, qui se jouera en fin d’année et donc la volonté de Biden d’aller dans une direction politique, avant novembre.

Cette demande de cessez-le-feu constitue sûrement une première étape, dans laquelle les Américains veulent essayer de ralentir le rythme, pour ensuite, peut-être, en venir à des questions plus politiques. À très moyen terme, l’idée est de réfléchir à une architecture plus globale. Dans cette optique, l’Arabie saoudite est le pays arabe qui va jouer un rôle important, qui est en capacité de le faire et en liaison étroite avec les États-Unis. La première étape est un cessez-le-feu et la libération des otages.

Si en premier lieu on aperçoit un schéma de justification humanitaire, ce sont en arrière plan des pistes politiques qui se construisent et s’articulent au plan humanitaire.

On peut espérer que cette initiative américaine rende au Conseil de Sécurité son rôle et son pouvoir d’action.

 

ÉDITO

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LES ANALYSES DE CONFLUENCES

LES ANALYSES DE CONFLUENCES

Hommage de Paul Balta à Anouar Abdelmalek, décédé le 15 juin 2012.

Paul Balta, 21 novembre 2012
Mesdames, Messieurs, Chers Amis, Je voudrais tout d’abord remercier le Docteur Mahmoud Ismaïl pour avoir organisé cette séance d’hommage au grand intellectuel Anouar Abdel-Malek, feu mon cousin, qui s’est éteint le 15 juin dernier à Paris. Avant d’évoquer son parcours, permettez-moi d’expliquer comment nous étions cousins. Georges Haddad, mon arrière-grand-père, était un Libanais, grec catholique, qui avait émigré en Égypte, en 1850, pendant la Nahda, la « Renaissance », sous le règne de Mohamed-Ali. Il épousa Hanem Boctor, une copte orthodoxe. Cette aïeule, commune à ma mère, Fanny Haddad, et à celle d’Anouar, Alice, appartenait à une famille copte, partagée entre propriétaires fonciers de la région d’Assiout, en Haute Égypte, et hauts fonctionnaires vivant au Caire : les Scandar, les Guirguis, les Abdel-Malek. Mon père étant français, et ma mère égyptienne, j’ai donc deux patries : la France et l’Égypte que j’aime également.

 

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Lettre d’information de l’iReMMO